Ramallah, le 3 octobre 2022 WAFA - Le Premier ministre Muhammad Shtayyeh a appelé la communauté internationale et tous les pays à tenir la puissance occupante directement responsable de la dangereuse escalade israélienne et de l'aggravation des graves violations des droits humains des Palestiniens.
Dans son discours d'ouverture de la session gouvernementale de lundi, le Premier ministre a appelé la communauté internationale à exercer une pression réelle sur l'Etat occupant pour stopper immédiatement l'escalade, et a appelé la communauté internationale et l'Union européenne à lier relations et coopération et des accords de partenariat avec Israël en tant que puissance occupante dans la mesure de son engagement envers le droit international et les résolutions de la légitimité internationale, et les principes des droits de l'homme.
Shtayyeh a déclaré: Tout progrès dans les relations entre l'Union européenne et le pays occupant sans le lier au droit international et aux droits de l'homme serait une récompense imméritée et encouragerait Israël à persister dans ses politiques oppressives et racistes et ses violations des droits de l'homme.
Il a ajouté : Il est temps que les pays qui n'ont pas reconnu l'État de Palestine, menés par les pays de l'Union européenne, reconnaissent l'État de Palestine pour protéger la solution à deux États, ainsi que pour renforcer le partenariat palestino-européen.
Le Premier ministre est préoccupé par les déclarations de la nouvelle Première ministre britannique, Liz Truss, et sa promesse écrite, distribuée aux membres du Parti conservateur des Amis d'Israël, de revoir le site de l'ambassade britannique en Israël dans le but de le déplacer de Tel-Aviv à Jérusalem.
Il a souligné que tout changement dans le statu quo à Jérusalem saperait la solution à deux États, qui est une reconnaissance de l'annexion de la ville à Israël et encourage l'occupation, et les groupes de colons extrémistes à poursuivre les attaques contre notre peuple et les lieux saints chrétiens et islamiques à Jérusalem, et nuit aux relations bilatérales avec l'État de Palestine, ainsi qu'avec les mondes arabe et islamique, et exclut la Grande-Bretagne de toute tentative internationale future pour parvenir à une solution mettant fin au conflit en Palestine.
R.N