Accueil Politique 09/July/2025 12:00 PM

Le Conseil national : Les massacres commis par l’occupation contre les familles incarnent les formes les plus odieuses de génocide

Ramallah, 9 juillet 2025 (WAFA) - Le Conseil national palestinien (CNP) a déclaré que les massacres de l'occupation israélienne contre des familles dans la bande de Gaza incarnent les formes de génocide les plus odieuses, les plus récentes étant les massacres contre la famille Joudeh dans le camp de réfugiés d'Al-Shati, à l'ouest de la ville de Gaza, et la famille Shaaban à Mawasi, Khan Younis.

Le Conseil national a ajouté dans un communiqué publié mercredi que la famille Shaaban a été effacée du registre civil après le martyre de tous ses membres, tout comme des milliers d'autres familles palestiniennes ont été effacées avant elles.

Il a souligné que ces massacres ramènent au premier plan les fondements sanglants de l'Etat occupant, qui a été établi sur les ruines des corps d'innocents et des villages palestiniens déplacés et massacrés depuis la Nakba de 1948.

Le Conseil national a souligné que ce crime n'est pas une exception, mais s'inscrit plutôt dans un cadre systématique et organisé visant à terroriser le peuple palestinien, à le forcer à fuir et à émigrer, et à vider la terre de ses propriétaires en détruisant le tissu social et en tuant toutes les familles.

Il a poursuivi : « Nous assistons à des exécutions massives de familles sous couvert de lutte contre le terrorisme et d'autodéfense, dans un contexte de paralysie internationale et de complicité morale et politique. Selon les statistiques officielles, l'occupation a commis plus de 12 200 massacres, dont l'extermination complète de 2 700 familles palestiniennes et leur radiation de l'état civil. »

Le Conseil national a affirmé que ce qui se passe à Gaza est un crime de nettoyage ethnique à part entière, mené ouvertement avec des outils militaires occidentaux et le soutien politique de pays qui prétendent protéger les droits de l’homme tout en gardant le silence sur les massacres et en ignorant l’holocauste en cours perpétré contre des civils innocents.

Il a ajouté : « Lorsque le droit international se fige et que ceux qui sont à la tête de l’ordre mondial adoptent le récit du meurtrier, le monde cesse d’être un observateur mais devient directement complice du crime. » De plus, lorsque la justice internationale sélectionne ses victimes et ferme les yeux sur les meurtriers, elle devient un instrument du colonialisme.

Le Conseil national a tenu la communauté internationale pleinement responsable de ces crimes, condamnant le silence de certains pays et soulignant que notre peuple est déterminé sur sa terre et adhère à ses droits.

R.N

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