Accueil Les Prisonniers 24/October/2022 10:20 AM

17 000 Palestiniennes arrêtées par les autorités d’occupation depuis 1967

17 000 Palestiniennes arrêtées par les autorités d’occupation depuis 1967

Ramallah, le 24 octobre 2022, WAFA- La Commission des Affaires des prisonniers et ex-prisonniers a dévoilé que le nombre des Palestiniennes qui sont soumises à l’arrestation depuis 1967, a atteint à environ 17 000.

À la veille de la Journée nationale des femmes palestiniennes, coïncidant le 26 octobre de chaque année, la Commission a précisé dans une fiche d’information, que le nombre total de Palestiniens emprisonnés par Israël a atteint 4 700, tandis que le nombre de femmes détenues actuellement dans les geôles d’occupation, atteint 30, dont deux placées en détention administrative : Shurooq Al-Badan du gouvernorat de Bethléem et Bushra Al-Taweel du gouvernorat de Ramallah.

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La Commission a mentionné que cette année et l’année écoulée témoignent une augmentation des arrestations parmi les femmes palestiniennes du gouvernorat de Jérusalem, avec un pourcentage de 45%.

Elle a révélé que 17 prisonnières ont été condamnées de diverses peines dont les plus élevées sont Shurooq Douyat et Chatila Abu Ayyad (16 ans de prison ferme) ainsi que Maysoon Al-Jabali et Aicha Al-Afaghani (15 ans de prison ferme).

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Du reste, il y a une prisonnière mineure de moins de 18 ans est incarcérée en détention israélienne, qui est Nofoth Hammad du quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem occupée.

28 palestiniennes détenues par Israël, traversent des conditions pitoyables dans une geôle israélienne

La Commission a indiqué qu’Israël emprisonne six Palestiniennes blessées, dont Israa Jaabis de Jérusalem que son cas qualifié de grave.

Jaabees, incarcérée dans la geôle israélienne d’Ad-Damoun, souffre toujours des brûlures dans son corps et ne peut pas porter toutes sortes de tissus sur son corps. Donc, elle a besoin de changer toujours ses habits pour les brûlures. Elle a besoin de subir plus de 8 opérations chirurgicales, mais l’administration pénitentiaire israélienne ne se soucie pas de son état, selon la Commission des Affaires des prisonniers et ex-prisonniers.

La prisonnière blessée, Israa Jaabees commence une nouvelle année derrière les barreaux israéliens

Israa Jaabees (38 ans), de la localité de Jabl Al-Mukaber au sud de Jérusalem occupée, a été arrêtée le 11 octobre 2015, après que les soldats de l’occupation eurent ouvert le feu sur son véhicule, ce qui a conduit à l‘explosion du cylindre de gaz dans sa voiture, en conséquence, le feu a enflammé tout son corps et a subi de graves brûlures 60% de son corps. Elle a perdu 8 doigts et a souffert de distorsions au visage et au dos.

La Commission a indiqué que deux prisonnières sont décédées dans les geôles d’occupation israéliennes : Saadia Faraj Allah, de la ville d’Hébron, qui s’éteinte le mois de juillet de cette année après avoir subi le crime de négligence médicale alors qu’elle est détenue dans la prison d’Ad-Damoun. La deuxième prisonnière était Fatima Taqatqa, de Bethléem, arrêtée après avoir blessée par les tirs des soldats israéliens et annoncée plus tard morte le mois de mai 2017 dans un hôpital israélien.

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La Commission a révélé que la première palestinienne arrêtée en 1967 était Fatima Barnawi de Jérusalem qui a été condamnée à la réclusion à perpetuite et libérée en 1977.

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L'occupation israélienne n'a jamais exclu les femmes de sa brutalité et de ses arrestations arbitraires, mais elle les ciblent de manière flagrante et a suivi toutes les formes pour torturer les femmes palestiniennes, dans une tentative de les dissuader et de limiter leur rôle, et d'extraire des informations liées à d'autres, et parfois elles sont arrêtée pour faire pression sur les membres de leurs famille pour qu'ils avouent, ou pour forcer les personnes recherchées à se rendre à l’occupation.

Les prisonnières palestiniennes souffrent souvent de conditions d'emprisonnement difficiles, notamment de négligence médicale, de refus d'éducation, de refus de visites familiales, y compris pour les mères de jeunes enfants, d'isolement cellulaire, de cellules surpeuplées souvent remplies d'insectes et de saleté, et qui manquent de lumière naturelle. Les autorités pénitentiaires répondent rarement aux besoins personnels en matière de santé et d'hygiène, même dans les cas de détention de femmes enceintes.

De plus, la majorité des prisonnières palestiniennes sont soumises à une forme de torture psychologique et de mauvais traitements tout au long du processus d'arrestation et de détention, y compris diverses formes de violence sexuelle qui se produisent telles que passages à tabac, insultes, menaces, fouilles corporelles et harcèlement explicite.

Lors de leur arrestation, les femmes détenues ne sont pas informées de l'endroit où elles sont emmenées et se voient rarement expliquer leurs droits pendant les interrogatoires. Ces techniques de torture et de mauvais traitements sont utilisées non seulement pour intimider les femmes palestiniennes détenues, mais aussi comme outils pour humilier les Palestiniennes et les contraindre à faire des aveux. Alors que les autorités pénitentiaires et les forces militaires israéliennes recrutent des femmes soldats pour détenir et accompagner les femmes détenues pendant les transferts, les femmes soldats responsables de ces procédures ne sont pas moins violentes envers les détenus palestiniens que leurs homologues masculins.

H.A

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