Ramallah, le 31 octobre 2022, WAFA- Le Club des prisonniers palestiniens a déclaré que six prisonniers sont entrés dans les nouvelles années dans les prisons de l'occupation israélienne.
Le Club a indiqué que les deux prisonniers, Mahmoud Abu Khrbish (57 ans) et Juma'a Adam "Al-Takruri" (55 ans), sont entrés dans leur 35e année dans les prisons de l'occupation israélienne, et qu'ils sont originaires de Jéricho et de la vallée du Jordain et sont détenus depuis 1988.
Les deux prisonniers, Mansour Abu Aoun et Firas Khaliliah, de la ville de Jaba, au sud de Jénine, sont entrés dans leurs 20 ans dans les prisons d'occupation, et ils sont condamnés à la perpétuité.
Le directeur du Club des prisonniers de Jénine Muntasir Sammour a déclaré que le prisonnier Nabil Mugheer de la ville d'Arrabeh, au sud de Jénine, est entré dans sa 22e année dans les prisons de l'occupation et a été condamné à 24 ans de prison, tandis que le prisonnier Tawfiq Rabay'ah de la ville de Maythaloun, au sud de Jénine, est entré dans sa 20e année dans les prisons de l'occupation alors qu'il a été condamné à 25 ans de prison.
Le Club a déclaré que depuis le début de cette année 2022, l'occupation a arrêté au moins 35 citoyens après leur avoir tiré dessus, et trois d'entre eux ont été martyrisés.
Plus de 4000 prisonniers palestiniens souffrent souvent de conditions d'emprisonnement difficiles, notamment de négligence médicale, de refus d'éducation, de refus de visites familiales, d'isolement cellulaire, de cellules surpeuplées souvent remplies d'insectes et de saleté, et qui manquent de lumière naturelle. Les autorités pénitentiaires répondent rarement aux besoins personnels en matière de santé et d'hygiène.
De plus, la majorité des prisonniers palestiniens sont soumis à une forme de torture psychologique et de mauvais traitements tout au long du processus d'arrestation et de détention, y compris diverses formes de violence corporelles qui se produisent telles que passages à tabac, insultes, menaces, fouilles, coups et harcèlement explicite.
Lors de leur arrestation, les détenus palestiniens ne sont pas informés de l'endroit où ils sont emmenés et se voient rarement expliquer leurs droits pendant les interrogatoires. Ces techniques de torture et de mauvais traitements sont utilisées non seulement pour intimider les détenus, mais aussi comme outils pour humilier les Palestiniens et les contraindre à faire des aveux.
R.N