Ramallah, le 3 mars 2023, WAFA- Aujourd'hui, vendredi s'agit le 18ème jour depuis que des milliers de prisonniers politiques palestiniens dans les geôles d'occupation israéliennes poursuivent leurs mesures de désobéissance contre la campagne de répression initiée par le ministre israélien ultranationaliste de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir.
Le14 février, le Comité suprême d'urgence pour les affaires des prisonniers palestiniens a annoncé le début de la désobéissance en réponse à une campagne de répression en cours menée par les autorités pénitentiaires israéliennes, notamment en réduisant les heures où les prisonniers palestiniens peuvent utiliser la douche à seulement une heure par jour.
La désobéissance civile des prisonniers comprend la fermeture des différentes sections de la prison, l'arrêt d'aspects de la vie quotidienne, le port de l'uniforme marron obligatoire de la prison et le refus de se soumettre au soi-disant contrôle de sécurité quotidien.
Selon la Commission palestinienne des affaires des détenus, les mesures de désobéissance civile vont dégénérer en une grève de la faim illimitée commençant le premier jour du prochain mois de jeûne du Ramadan.
Début février, les prisonniers palestiniens dans les prisons de l'occupation israélienne ont envoyé un message à leur peuple les exhortant à se préparer à un soulèvement important contre la campagne d'oppression menée par le ministre extrémiste israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir.
Ben Gvir a annoncé le 8 janvier sa décision d'annuler une politique qui permet à tout député de la Knesset israélienne de rendre visite aux Palestiniens incarcérés en prison.
Depuis lors, le service pénitentiaire israélien (IPS) a commencé à déplacer des détenus et à les transférer entre les 20 prisons utilisées exclusivement pour les prisonniers politiques palestiniens.
Environ 140 prisonniers palestiniens ont été transférés à Nafha en janvier. La prison est connue pour ses conditions de vie terribles, que certains prisonniers qualifient d'inhumaines.
Les organisations de défense des droits de l'homme condamnent depuis longtemps les autorités pénitentiaires israéliennes pour leur traitement inhumain des prisonniers palestiniens.
Les Palestiniens ont recours à des grèves de la faim depuis 1968 pour lutter contre des problèmes tels que l'isolement cellulaire, le refus de visites familiales, un traitement médical inadéquat et d'autres conditions dégradantes.
Présentement, il y a 4780 combattants de la liberté incarcérés dans les prisons israéliennes jusqu'à fin janvier, dont 29 femmes et 160 mineurs.
H.A