Ramallah, le 4 mars 2023, WAFA - Pour le 19ème jour consécutif, les prisonniers palestiniens poursuivent les mesures de "désobéissance" collectives contre l'administration pénitentiaire qui a annoncé le début de l'application des procédures restrictives recommandées par le ministre israélien extrémiste de la ''Sécurité nationale'', Itamar Ben-Gvir.
Le Comité suprême d'urgence du Mouvement national des captifs a annoncé que les démarches militantes initiées par les prisonniers dans les prisons d'occupation, pour faire face à la guerre de l'extrémiste Ben Gvir contre les prisonniers, ne s'arrêteront pas tant que leur liberté ne sera pas obtenue.
L'administration pénitentiaire d'occupation avait infligé des punitions collectives aux détenus de plusieurs centres de détention, en réponse aux démarches de « désobéissance » qu'ils avaient entrepris, en refusant l'annonce du début de l'application des procédures de l'extrémiste Ben Gvir.
Le programme de lutte (désobéissance) sur une période de 17 jours comprenait : (obstruction des soi-disant contrôles de sécurité, retour des repas, retard d'entrée dans les sections après la fin de leur pause et porter des vêtements marron (shabas qui est l'uniforme porté par des prisonniers devant le tribunal de l'occupation) qui indique un état de tension dans les gêoles de l'occupation et le retard de sortie vers le tribunal ou transfert entre les prisons.
Hier, l'administration pénitentiaire d'occupation a intensifié son attaque contre les prisonniers de la prison (du Néguev), qui entreprennent des démarches de protestation rejetant un certain nombre de mesures que l'administration pénitentiaire a annoncé son intention de mettre en œuvre, qui relèvent des procédures (de Ben Gvir).
Hier, les prisonniers ont subi des assauts et une répression successifs, dans la prison (du Néguev), qui se sont concentrés dans les sections (6 et 28), et un état de tension prévaut toujours dans les sections de la prison.
Il est à noter que les prisonniers, ont commencé le 14 février à mettre en œuvre une série de mesures de désobéissance, principalement par l'obstruction du soi-disant (contrôle de sécurité), car les prisonniers sortent des cellules alors qu'ils sont menottés, sachant que l'administration pénitentiaire a commencé à annoncer ses menaces en appliquant un certain nombre de mesures, dont la première consistait à contrôler la quantité d'eau utilisée par les détenus et à réduire la durée de la douche afin que les détenus soient autorisés à se lever à une heure précise.
Il est à noter que les procédures imposées aux prisonniers récemment dans le cadre de l'attaque organisée menée par l'extrémiste (Ben Gvir, selon ce qui a été publié par la Commission des affaires des détenus et ex-prisonniers et le Club des prisonniers, sont :
- Contrôler la quantité d'eau utilisée par les détenus et réduire la durée du bain afin que les détenus soient autorisés à se doucher à une heure précise.
- Fournir aux détenus du mauvais pain et utiliser des bombes assourdissantes et des chiens renifleurs lors d'opérations de répression et d'incursions dans les sections.
- Approbation, en lecture préliminaire, d'un projet de loi privant les détenus de soins médicaux et de certaines interventions chirurgicales, et approbation par la Knesset, en lecture préliminaire, d'un projet de loi prévoyant l'exécution des prisonniers ayant mené des opérations de résistance contre l'occupation.
-Intensivement des opérations d'isolement contre les prisonniers et retirer les télévisions des sections des détenus qui se trouvent dans les sections.
- Escalade des transferts des captifs, en particulier des condamnés à la perpétuité, et menace a certaines prisons centrales de fermer les établissements publics le vendredi et le samedi, comme cela s'est produit dans la prison (du Néguev), et imposition de restrictions à l'entrée des vêtements.
Le nombre de détenus dans les prisons d'occupation est d'environ (4 780), dont (160) enfants, (29) femmes détenues et (914) détenus administratifs.
N.S/F.N