Ramallah, le 14 juin 2023, WAFA- La Commission des Affaires des prisonniers et ex-prisonniers a annoncé que les mineurs palestiniens incarcérés dans la geôle israélienne de Megiddo, commencent aujourd’hui des démarches d’escalade contre les pratiques provocantes menées par des geôliers d’occupation israéliens.
« Incursion brutale des cellules des mineurs il y a des jours, jet de leurs biens personnels dans les cours de la prison, la dévastation délibérée de leurs cellules, retard permanent à installer des téléphones publics, la privation des mineurs de communiquer avec leurs parents, la torture physique psychologique lors de l’arrestation et des enquêtes », ce sont quelques pratiques sauvages menées par le Service pénitentiaire israélien et des geôliers contre les mineurs, comme a publié aujourd’hui la Commission des prisonniers.
Toutes ces pratiques ont poussé les détenus mineurs à commencer leurs démarches de protestation, incluant le refus de deux repas, la fermeture de leurs cellules hier pour deux heures et cette situation continuera dans les prochains jours jusqu’à ce que les revendications simples des mineurs soient répondues de la part du Service pénitentiaire israélien.
Heba Ighbariya, avocate de la Commission, a ajouté que la plupart des détenus de Megiddo sont arrêtés en plus que la prison susmentionnée accueille chaque jour 3 à 5 nouveaux prisonniers, tandis que d'autres sont libérés, ce qui a créé une atmosphère de chaos et d'instabilité parmi les prisonniers condamnés parce que, selon les lois carcérales racistes, les visites des parents sont interdit ainsi que l’interdiction d’entrée des vêtements et des besoins de leurs enfants avant le troisième mois, c’est pourquoi, le mineur captif reste sans vêtements ni ses besoins nécessaires, de sorte que les anciens prisonniers de la section sont obligés de distribuer ce qu'ils ont de vêtements et de biens aux mineurs arrêtés, ce qui impose des pressions sur les anciens détenus qui ne trouvent personne les indemnisant.
La Commission des Affaires des prisonniers et ex-prisonniers a souligné, à cet égard, la nécessité pour toutes les institutions humanitaires et de défense des droits de l'homme et le Comité international de la Croix-Rouge d'agir rapidement afin de sauver la vie des mineurs, appelant aussi les institutions et les responsables à visiter les centres de détention et à répondre aux besoins de ces mineurs prisonniers comme de tous les autres, et à faire pression sur les Nations Unies afin de mettre ces détenus en liberté car ils sont mineurs et n'ont pas dépassé l'âge légal.
H.A
