Ramallah, le 11 août 2023, WAFA - Le Club des prisonniers palestiniens a rapporté que le nombre de détenus administratifs en grève de la faim dans les geôles d'occupation israéliennes est passé à 13, après que six autres détenus se sont joints à la grève depuis hier jeudi.
« Hadi Naji Nazzal, Mohammed Tayseer Zakarneh et Anas Ahmed Kamil, tous sont de la ville de Qabatiya dans le gouvernorat de Jénine, et ils sont détenus depuis mai dernier, en plus d'Abdul Rahman Iyad Baraqah du camp d'Aqabat Jaber À Jéricho, il est détenu depuis avril dernier, et Mohammed Basem Akhmais est de la ville de Beit Ummar à Hébron et il est détenu depuis novembre 2022, et le détenu Zuhdi Talal Abido est originaire d'Hébron, et il est détenu depuis mars dernier », sont les six détenus qui se sont joints à la grève depuis hier.
Le détenu administratif Oussama Daqrouq (21 ans) de Salfit a rejoint avant-hier la grève de la faim à durée indéterminée, il y a quatre jours pour sa détention administrative, où il languit dans les cellules de la prison (Nafha).
Daqrouq est détenu depuis le 13 janvier 2023, et deux ordres de détention administrative ont été émis contre lui pour une durée de 6 mois.
Les prisonniers : Saif Hamdan, 29 ans, Saleh Rabay’a, 22 ans, Qusai Khader, 25 ans et Oussama Khalil, 23 ans, sont en grève de la faim depuis 13 jours. Les deux prisonniers, Kayed Al-Fasfous, 34 ans, et Sultan Khlouf, 42 ans, sont en grève depuis 9 jours.
Il convient de mentionner que les détenus administratifs de la prison israélienne d’Ofer et d’autres prisons ont poursuivi leurs démarches de protestation dans le cadre d’un plan global en réponse à leur maintien en détention administrative tandis que 60 détenus administratifs continuaient de boycotter les tribunaux israéliens.
Il y a une semaine, le comité des détenus administratifs a annoncé que les prisonniers palestiniens intensifieraient leurs protestations dans le cadre d'un plan global de rejet de la politique israélienne de détention administrative.
Ces grèves, comme a indiqué le Club des prisonniers, interviennent à la lumière de l'escalade continue du crime de détention administrative par les autorités d'occupation israéliennes.
Le Club des prisonniers a renouvelé son appel à la nécessité de réévaluer la continuité du traitement du système judiciaire de l'occupation, en particulier dans la question de la détention administrative, et la nécessité de trouver une stratégie nationale vers un boycott global.
Il a déclaré que davantage de mesures seront progressivement prises à la lumière du recours accru à la détention administrative par les autorités d'occupation israéliennes, le nombre de détenus administratifs détenus sans inculpation par l'occupation israélienne ayant dépassé plus de 1 200 pour la première fois en 20 ans.
La politique de détention administrative largement condamnée par Israël permet à l'armée israélienne de détenir indéfiniment des Palestiniens dans des prisons sur la base d'informations secrètes sans ne les inculper ni leur permettre de subir un procès.
La durée des ordonnances de détention administrative varie entre quatre et six mois sans procès, et est basée sur un "dossier secret" fourni par les services de renseignement israéliens et est renouvelée successivement.
« Le système judiciaire de l'occupation a été et continue d'être un outil essentiel pour consolider les crimes contre les détenus et les prisonniers, qui s'est considérablement intensifiée au cours des dernières années, plus précisément cette année avec la présence d'un gouvernement fasciste de droite, à travers les suivis effectués par les institutions, par de centaines de décisions de ces tribunaux qui confirment qu'ils mettent en œuvre des décisions politiques », a souligné le Club des prisonniers.
H.A