Genève, le 11 juillet 2025, WAFA– Le Bureau des Nations Unies aux droits de l’homme a déclaré qu’au moins 798 Palestiniens ont été tués à Gaza en tentant d’accéder à l’aide alimentaire depuis la fin du mois de mai.

Un porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a précisé devant la presse que 615 victimes ont été tuées dans les environs de points de distribution dépendant de l'organisation appelée "Gaza Humanitarian Foundation", lors de leur tentative d'obtenir de la nourriture depuis le 27 mai, tandis que 183 autres ont été tuées le long des routes empruntées par les convois humanitaires.

Au début du mois de juillet, 169 ONG humanitaires ont exigé l’arrêt du mécanisme de distribution dirigé par Israël et les États-Unis à travers ladite fondation, dénonçant des rapports quasi quotidiens sur la mort de Palestiniens sous les balles de l’armée israélienne alors qu’ils attendaient de l’aide à proximité de ces centres.

Ces organisations appellent à un retour à l'ancien mécanisme de distribution géré par les Nations Unies, en place jusqu’en mars dernier, avant que l’occupation n’impose un blocus total sur Gaza, interrompant les livraisons d’aide jusqu’à une réintroduction partielle fin mai, opérée via une structure liée aux autorités israéliennes, que les agences internationales refusent de reconnaître.

Dans une déclaration commune, les ONG signataires ont vivement critiqué la "Gaza Humanitarian Foundation", qui a pris en charge la gestion des aides à partir de fin mai, en lieu et place des agences humanitaires internationales habituelles.

La déclaration a été signée par des organisations humanitaires, médicales, alimentaires, de développement et de défense des droits humains provenant d’Europe, des États-Unis et d’Israël.

H.A