Ramallah, le 19 novembre 2023, WAFA- 17 000 travailleurs palestiniens de la bande de Gaza, travaillant dans les territoires occupés de 1948, ont souffert des agressions, de harcèlements et de torture par les autorités de l’occupation, depuis le début de l’agression israélienne, le 7 octobre 2023.
Un rapport publié par le centre de défense de Hurriyat et l’institution des recherches et de développement ‘Bissan’, a affirmé que les travailleurs de Gaza ont subi de chantage par leurs employeurs israéliens, et les violations graves commises par la police et les soldats d'occupation, alors que le sort de milliers d'entre eux reste incertain, comme celui de ceux qui sont restés dans les territoires des 48 et en Cisjordanie.
Il a souligné que les souffrances de ces travailleurs ont coïncidé avec la décision de l'occupation d'annuler tous les permis de travail qui leur étaient accordés, et que ceux d'entre eux qui se trouvent à l'intérieur des territoires de 1948, ou en Cisjordanie, ont été qualifiés d'« illégaux », ce que les rend vulnérables aux poursuites, aux arrestations et aux abus, et ils sont également incapables de rentrer chez eux en raison de la fermeture des points de passage.
De nombreux travailleurs ont été arrêtés dans la province de Hébron, ainsi que sur la route reliant les villes de Jéricho et Ramallah, ce qui aggrave la souffrance humaine de ces travailleurs dont les familles sont déplacées, bombardées et tuées quotidiennement, et dont certains ont perdu des proches dans la bande de Gaza, sous la machine de la guerre et des bombardements.
Selon les statistiques, 6200 travailleurs de Gaza ont été accueilli en Cisjordanie occupée, dans les villes de Jéricho, Qalqiliya, Ramallah, Naplouse, Hébron, Tubas, Jénine, Jérusalem, Bethléem, Tulkarem et Salfit.
Selon le rapport, les employeurs israéliens ont exploité l'agression contre la bande de Gaza, les travailleurs ont été battus, menacés de mort et extorqués en refusant de payer leurs salaires, ce qui a forcé les travailleurs à chercher un abri sûr. Beaucoup d'entre eux se sont dirigés vers les passages frontaliers de la Cisjordanie occupée dans les provinces de Jénine, Tulkarem, Qalqilya et Hébron, et d'autres ont été arrêtés par les autorités d'occupation alors qu'ils tentaient d'entrer en Cisjordanie.
Le rapport a également ajouté que les travailleurs ont été exposés aux pires formes de torture, d’insultes, des conditions humiliantes, ils ont été déshabillés, et photographiés tout nus.
Dans la prison d’Ofer, environ 3200 travailleurs de Gaz ont été détenus et relâchés ensuite, complètement nus et torturés.
En outre, il n'y avait aucune information sur le nombre de travailleurs encore détenus par les autorités d'occupation dans ses prisons, d'autant plus qu'il a été rapporté que plusieurs d'entre eux avaient été arrêtés, la dernière étant l'arrestation d'environ 70 travailleurs de la ville de Barta derrière le mur de séparation le 12 du mois en cours, alors que le nombre de travailleurs qui ont été signalés était d'environ 250 travailleurs.
Selon le rapport, environ 7000 travailleurs dont le sort est encore inconnu pour le moment, alors que le nombre total dont le statut est connu est d'environ 10 000 travailleurs sur un total de 17 000 travailleurs, puisque 5 700 travailleurs ont été renvoyés dans la bande de Gaza, dont 3 200 ont été détenus par les autorités d'occupation. Le nombre de travailleurs restés dans les centres d'accueil en Cisjordanie a atteint 4 000, en plus des 250 travailleurs portés disparus.
N.S