Ramallah, le 5 décembre 2023, WAFA- La Commission indépendante des droits de l’Homme (le bureau du Mediateur) a publié un papier intitulé : ‘Dimensions et répercussions de l’agression militaire israélienne contre les femmes palestiniennes’. 

Aujourd'hui mardi, le bureau a mis en lumière la durée entre le 7 octobre 2023 et jusqu’au 53ème jour de l’agression génocidaire isarienne, ainsi que la série des crimes de l’occupation israélienne et ses violations contre les femmes palestiniennes, dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, y compris Jérusalem. 

La commission a également appelé les organisations internationales à renforcer les droits de l’Homme et sanctionner l’occupation israélienne, en tant qu’Etat d’occupation et protéger la femme palestinienne. 

En outre, la commission a souligné que les guerres ont un impact complexe et global sur les femmes, car elles sont directement et indirectement affectées par le cours de la guerre et ses résultats, qui ont ciblé toutes les composantes du peuple palestinien. 

L'agression israélienne s'est accompagnée d'une intensification des campagnes de répression et de répression contre les détenus en général, de représailles et de punition collective contre eux, de ciblage et d'agression des détenues, par de gaz toxique tiré dans leurs chambres, tandis que l'administration pénitentiaire a imposé une série de sanctions, telles que la privation de visites et de " cantines ", le retrait des outils électriques, en plus d'être menacées de meurtre, d'être isolées dans les cellules, de menacer certaines d'être violées, d'empêcher la Croix-Rouge internationale de les visiter, d'empêcher les avocats de les rencontrer et de transformer les prisons en centres de torture et de mort. 

En outre, 62 femmes palestiniennes ont été arrêtées et été placées en détention administrative illégale. 

La commission a expliqué que les arrestations de femmes a touché toutes les catégories : "les enfantes, les dames âgées, les journalistes, les malades, les blessées, ainsi que les ex-prisonnières". 

L'occupation a délibérément adopté une politique de coupure d’eau, les femmes étant les parties les plus touchées par ces politiques, car elles sont les plus utilisatrices de l'eau à des fins domestiques, agricoles, sanitaires et d'assainissement, de soins aux malades, de nettoyage, de lavage des vêtements et d'élimination des déchets. 

Le papier a également mis l’accent sur les agressions intensives menées par l’occupation afin de contrôler le nord de la bande de Gaza, ce qui a causé le déplacement forcé de plus de 1.7 million de personnes, y compris 800 000 femmes. 

De plus, la commission a souligné que les femmes ont perdu leur intimité en étant dans des endroits qui ne leur appartiennent pas, alors que les charges sur elles augmentent en raison de l'absence de rôle d'unité sociale standard, de l'absence d'autorité de la loi, des femmes qui assument la tâche de protéger les membres de la famille et de l'attention accrue à la fourniture des besoins de la famille au détriment des soins personnels. 

Au moins 143 familles, qui contiennent 1 149 personnes, y compris 452 enfants, des 15 communautés bédouines dans la zone C en Cisjordanie occupée, ont été déplacées forcément, ainsi que 3 écoles pour ces communautés ont été dévastées par l’armée de l’occupation. 

Selon la Commission, les opérations de déplacement ont conduit à la perte des principales ressources économiques des familles, ce qui s'est reflété dans le niveau de vie, et ont également conduit à l'appauvrissement des familles complètes et ont également affecté la sécurité humaine des femmes. 

Environ 50 000 femmes sont enceintes dans la bande de Gaza, et on s'attend que 5 500 femmes accouchent dans les semaines à venir, soit une moyenne de 183 nouveaux nés par jour, dans des conditions sanitaires dangereuses. 

La malnutrition et l'insécurité alimentaire ont également un impact négatif sur la santé immunitaire des femmes enceintes et allaitantes, les exposant à des maladies liées à l'alimentation maternelle telles que l'anémie, la toxicité gestationnelle et l'hémorragie, ce qui augmente le risque de mortalité maternelle et infantile. 

N.S