Ramallah, le 20 janvier 2024, WAFA- Le ministère des affaires étrangères a indiqué qu’il faut réaliser un cessez-le-feu immédiat et il ne suffit pas de diagnostiquer la catastrophe humanitaire et avertir ses répercussions.

Dans un communiqué de presse publié aujourd’hui, le ministère a affirmé que la mission des responsables internationaux, de l'ONU et de la communauté internationale ne se limite pas à diffuser davantage de statistiques sur les victimes palestiniennes, à alerter sur la catastrophe humanitaire, à exprimer leurs préoccupations et à adresser des demandes à l'État occupant qui n'écoute pas, mais à assumer leurs responsabilités juridiques et morales en mettant fin immédiatement au feu et en prenant les mesures pratiques nécessaires pour protéger les civils et assurer leurs besoins fondamentaux.

En outre, le ministère a souligné que, alors que les demandes officielles et populaires internationales pour mettre fin au génocide de notre peuple se multiplient pour le 106e jour consécutif, les avertissements constants des conséquences et des dimensions de la catastrophe humanitaire continue parmi les civils palestiniens et les risques pour leur vie en raison du spectre de la famine, de l'absence de besoins humanitaires fondamentaux, des effets environnementaux catastrophiques et de la propagation des épidémies, l'État d'occupation continue de commettre de nouveaux massacres contre les civils palestiniens, qui font en moyenne près de 200 martyrs par jour, en plus d'un grand nombre de disparus et de blessés dans le contexte de la détérioration continue du système de santé dans la bande de Gaza.

N.S