Gaza, le 30 janvier 2024 Wafa - Pour le septième jour consécutif, des dizaines de colons continuent d'empêcher les camions d'aide d'atteindre la bande de Gaza par le passage de Akram Abu Salem.

Cela relie Gaza à Israël via le passage de Beit Hanoun, désigné pour le passage des individus, et le passage de Karam Abu Salem pour le passage des marchandises.

En décembre dernier, le gouvernement israélien a voté la réouverture du passage à l'entrée de l'aide venant de l'étranger et transportée via Israël, après avoir fermé tous les passages avec la bande de Gaza le 7 octobre.

L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a averti au début du mois que le temps s’accélère vers une famine généralisée dans la bande de Gaza alors que la guerre israélienne se poursuit depuis le 7 octobre dernier.

Le commissaire général de l'Agence, Philippe Lazzarini, a déclaré dans un article de blog publié sur la plateforme "X" que les habitants de la bande de Gaza sont soumis à une "punition collective" en raison de la rareté de l'aide humanitaire.

Il a poursuivi : "À Gaza, il y a une guerre brutale qui dure depuis trois mois, des déplacements massifs, des pertes humaines, des blessés et des destructions. Les souffrances insupportables ont été exacerbées par la déshumanisation continue et la promotion illimitée des discours de haine."

Les Nations Unies ont expliqué plus tôt que 2,3 millions de personnes dans la bande de Gaza sont menacées de famine. Surtout après le déplacement d'environ 1,7 million de personnes dans la bande de Gaza, dont un million dans ou autour des centres d'hébergement de l'UNRWA enregistrés auprès de celle-ci.

L'UNRWA a mis en garde contre la détérioration des conditions sanitaires et environnementales, ainsi que contre la propagation des maladies de peau, de la méningite et de l'hépatite, en particulier en hiver.

R.N