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Accueil international 31/January/2024 09:59 PM

Experts de l'ONU : la décision de la Cour internationale de Justice donne l'espoir pour la protection des civils à Gaza

Experts de l'ONU : la décision de la Cour internationale de Justice donne l'espoir pour la protection des civils à Gaza

 

Genève, le 31 janvier 2024, WAFA- Les experts des Nations Unies ont déclaré que  la décision historique rendue par la Cour internationale de Justice, constitue le premier espoir tangible pour la protection des civils à Gaza qui souffrent d'horribles conditions humanitaires, de destructions, de massacres, de blessures et un traumatisme irréparable.

C'est ce qui ressort d'une déclaration commune publiée aujourd'hui mercredi, à Genève et signée par plus de 20 rapporteurs de l'ONU, dont la Rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l'homme dans le territoire palestinien occupé depuis 1967, Francesca Albanese, la Rapporteuse spéciale sur l'indépendance des juges et des avocats, Margaret Satterthwaite, et du Rapporteur spécial sur le renforcement et la protection des droits de l'homme et des libertés fondamentales dans le contexte de la lutte contre le terrorisme, Ben Saul.

Les experts ont souligné que cette décision constitue une étape importante dans la lutte du peuple palestinien pour la justice qui dure depuis des décennies.

Les experts ont souligné que les actions d'Israël pourraient constituer un génocide, ce qui a été confirmé par le tribunal, qui a prononcé six mesures provisoires et ordonné à Israël de prendre toutes les mesures en son pouvoir pour prévenir les actes de génocide, y compris empêcher l'incitation au génocide, la punir et veiller à ce que l'aide et les services parviennent aux Palestiniens assiégés à Gaza et préserver les preuves des crimes commis à Gaza.

« Nous réitérons le sentiment d'urgence démontré par la Cour au cours de ses brèves délibérations de deux semaines, alors que les forces israéliennes tuent chaque jour des centaines de Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, entraînant la mort de 26 751 personnes à Gaza au cours des trois dernières années », ont indiqué les experts dans leur communiqué.

Le communiqué ajoute : "L'ordonnance du tribunal est nécessaire de toute urgence pour protéger l'existence du peuple palestinien contre d'éventuels actes de génocide que le tribunal a ordonné à Israël d'arrêter et de prévenir".

Et de poursuivre que, compte tenu de la situation désastreuse sur le terrain et de la formulation prudente de la Cour, les experts estiment que le moyen le plus efficace de mettre en œuvre des mesures provisoires est un cessez-le-feu immédiat.

Les experts ont souligné que l'ordre de la Cour internationale de Justice fait pencher la balance vers un ordre mondial fondé sur la justice et le droit international, et que c'est la seule base d'une paix et d'une stabilité durables entre Palestiniens et Israéliens.

Ils ont appelé Israël à se conformer à l'ordonnance de la Cour internationale de Justice et ont noté que la charge incombe désormais à Israël de prouver qu'il a effectivement réussi à éliminer la menace de génocide, ce que la Cour a considéré comme une possibilité raisonnable. Au moment où Israël soumettrait son rapport au tribunal dans un délai d'un mois, les Palestiniens devraient recevoir la nourriture, l'eau, les soins de santé et la sécurité qui leur ont été refusés pendant si longtemps.

Les experts ont exhorté les États parties à la Convention sur le génocide à respecter leurs obligations de prévenir le génocide et à prendre toutes les mesures en leur pouvoir pour assurer la mise en œuvre de ces obligations et des mesures provisoires de la Cour internationale de Justice. Les experts ont également souligné le rôle crucial joué par la société civile pour donner effet à cette disposition.

Il convient de noter que des rapporteurs spéciaux et des experts indépendants sont nommés par le Conseil des droits de l'homme à Genève, qui est un organisme intergouvernemental chargé de promouvoir et de protéger les droits de l'homme dans le monde.

Les rapporteurs et experts sont chargés d'étudier la situation des droits de l'homme et de soumettre des rapports à leur sujet au Conseil des droits de l'homme. Il convient de noter que ce poste est honoraire et que ces experts ne sont pas considérés comme des employés des Nations Unies et ne reçoivent aucune rémunération pour leur travail.

F.N

 

 

 

 

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