Ramallah, le 3 février 2024, WAFA- Le ministère des affaires étrangères a mis en garde contre les répercussions catastrophiques de l’offensive israéliennes contre la ville de Rafah au sud de la bande de Gaza, le considérant comme un génocide contre 1.5 millions de palestiniens.

Dans un communiqué de presse publié samedi, le ministère a affirmé que la communauté internationale confirme son incapacité et son échec quotidien non seulement à mettre fin à la guerre, mais aussi à faire pression sur l'État occupant pour qu'il introduise de l'aide humanitaire pour les habitants de la bande de Gaza, pour leur fournir leurs besoins essentiels et les épargner les fléaux de la guerre, confirmant une fois de plus que le cessez-le-feu immédiat est irremplaçable pour protéger les civils.

Le ministère a expliqué que malgré les avertissements et les réclamations croissantes des Nations Unies et internationales concernant les dangereuses dimensions de l'approfondissement et de l'expansion de la catastrophe humanitaire des civils de la bande de Gaza, et la poursuite de leur privation de leurs besoins humanitaires les plus simples et leur exposition à plus de bombardements, de meurtres et de nettoyage ethnique, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et les membres de sa coalition au pouvoir continuent leurs manœuvres et leurs campagnes de désinformation pour gagner plus de temps pour prolonger la guerre, compléter les massacres, les crimes de meurtre et de destruction et le déplacement continu vers l'expulsion forcée des citoyens.

En outre, les affaires étrangères ont averti contre les déclarations du ministre de l’armée de l’occupation et d’autres hauts responsables israéliens de commettre un génocide à Rafah, ce qui met la vie de plus de 1.5 millions de palestiniens en péril.

N.S