Ramallah, le 5 février, 2024,WAFA- Le président de l'État de Palestine, Mahmoud Abbas, a reçu lundi soir, au siège présidentiel de la ville de Ramallah, le ministre français des affaires étrangères, Stéphane Ségournet, et sa délégation qui l'accompagne.
Le Président a informé le ministre invité sur les derniers développements de l'agression israélienne en cours contre le peuple palestinien, en particulier dans la bande de Gaza, et les efforts déployés pour mettre immédiatement fin à la guerre d génocide contre le peuple Palestinien, soulignant à l'importance d'accélérer la mise en place d'aides humanitaires , les secours et l'aide médicale dans la bande de Gaza et leur augmentation, afin que les centres d'hébergement puissent permettre aux hôpitaux de contribuer à fournir ce qui est nécessaire, pour soulager les souffrances des citoyens, en particulier dans les conditions difficiles actuelles.
Le président Abbas, a réitéré le rejet catégorique de l'État de Palestine du déplacement de tout palestinien, ce soit dans la bande de Gaza, en Cisjordanie ou à Jérusalem-Est, ajoutant que Gaza fait partie intégrante de l'État palestinien et qu'il n'est pas possible d'accepter ou s'occuper des plans des autorités d'occupation, visant à séparer la bande de Gaza la terre palestinienne.
Le président Abbas, a souligné à la nécessité pour les autorités d'occupation israéliennes de mettre un terme à leurs attaques en cours contre le peuple palestinien en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est, ainsi qu'aux crimes des colons terroristes, et de cesser de saisir les fonds palestiniens.
Le Président a salué les positions françaises en faveur d'un cessez-le-feu et le ciblage des civils palestiniens à Gaza, en Cisjordanie et, y compris Jérusalem-Est, et du respect du droit international.
Le président Abbas, a souligné à l'importance pour la partie française de traduire ces positions, en reconnaissant l'État de Palestine , et soutenant son acquisition de l'adhésion à part entière aux Nations Unies, par décision du Conseil de sécurité, car c'est la bonne voie, pour mettre en œuvre la solution politique basée sur les résolutions de légitimité internationale et arabe l'initiative de paix, conformément à la solution à deux États, et convoquer une conférence internationale de paix, pour mettre en œuvre un plan de paix global qui sera mis en œuvre avec des garanties internationales et un calendrier précis.
K.R