Gaza, le 7 février 2024, WAFA- L'Organisation internationale d’ActionAid a révélé que 10 000 patients de cancer dans la bande de Gaza sont privés de recevoir des médicaments et de traitements, à la lumière de la poursuite de l’agression israélienne et le manque des médicaments.
Dans un communiqué de presse publié aujourd'hui mercredi, l’organisation a affirmé que le seul hôpital spécialisé à traiter les patients de cancer, l’hôpital d’Al-Sadaka turco-palestinien, s’est arrêté ses services depuis le 1er novembre, après être tombé en panne de carburant et a été gravement endommagé par les frappes aériennes.
ActionAid a mis en lumière que la moitié des hôpitaux de Gaza a été contraint de fermer, alors que les 14 hôpitaux encore partiellement opérationnels fonctionnent actuellement à plus de 200 % de leur capacité et souffrent d'une grave pénurie de fournitures médicales, de carburant, d'eau et de nourriture, en plus de personnel spécialisé.
L'organisation a confirmé que cette réalité a des conséquences importantes chez les patients atteints de cancer, comme la patiente Amna, de 52 ans, qui a été diagnostiquée avec un cancer de l'utérus et des ovaires en 2021 et qui recevait un traitement à l'hôpital d’Al-Sadaka turco-palestinienne avant sa fermeture.
Elle a déclaré dans un message vocal : " Cette guerre à Gaza a détruit ma chance de lutter contre ma maladie, l'hôpital d’Al-Sadaka turque fournissait un traitement et un suivi à tous les patients atteints de cancer, et malgré ses moyens modestes, nous avons pu recevoir des services et des traitements, mais le bâtiment de l'hôpital a été bombardé et détruit pendant la guerre’.
En outre, elle a ajouté qu’après le ciblage de l’hôpital turc, les médecins se sont déplacés vers l’hôpital d’Al-Najjar, qui est une clinique médicale, souffrant du manque des équipements essentiels et des médicaments, mentionnant que les patients de cancer ont besoin d’un suivi spécial, des médicaments, des traitements et des repas.
De plus, elle a souligné que la quantité des aides humanitaires permise pour entrer dans la bande de Gaza est ‘honteusement très peu’, ainsi que les restrictions imposées par les autorités de l’occupation aux fournitures de la bande, empêchent l’entrée de certains médicaments et équipements.
Il convient de noter également qu’avant l’agression israélienne, environ 20 000 patients de cancer demandaient des permis de sortie de Gaza, chaque an, pour leur besoin d’un suivi médical urgent et spécial, mais un nombre très limité des personnes qui réclament une autorisation de sortie.
N.S