Accueil international 08/February/2024 04:58 PM

Un responsable de l'ONU : la destruction généralisée de biens et le transfert forcé de civils constituent un crime de guerre

Un responsable de l'ONU : la destruction généralisée de biens et le transfert forcé de civils constituent un crime de guerre
Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Volker Türk

Genève, le -8 février 2024, WAFA- Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Volker Türk, a déclaré que la destruction par les forces israéliennes de tous les bâtiments situés à moins d'un kilomètre de la clôture entre Israël et la bande de Gaza, dans le but de créer  la « zone tampon » est interdite conformément à la Quatrième Convention de Genève.

Dans une déclaration aujourd'hui jeudi, Il a souligné que l'article 53 de la Quatrième Convention de Genève interdit la destruction par la puissance occupante des biens appartenant à des personnes du secteur privé.

Turk a également indiqué que l'armée israélienne procède à des destructions généralisées de biens sans justification, illégalement et arbitrairement, ce qui constitue une violation grave de la Quatrième Convention de Genève et est considérée comme un crime de guerre.

Le responsable de l’ONU a dit: "Depuis fin octobre 2023, mon bureau a enregistré des destructions et des démolitions généralisées par l’armée israélienne, d’infrastructures civiles et autres, notamment des bâtiments résidentiels, des écoles et des universités dans des zones où les combats n’ont pas ou plus lieu. Ces démolitions ont également lieu à Beit Hanoun dans le nord de Gaza, à Shujaiya dans la ville de Gaza et dans le camp de Nuseirat au centre de Gaza."

Et d'ajouter: "Des démolitions ont été signalées dans d'autres régions également, ainsi que des informations faisant état de la destruction de nombreux bâtiments et blocs résidentiels à Khan Yunis au cours des semaines précédentes, et Israël n'a pas fourni de raisons convaincantes pour une destruction aussi généralisée des infrastructures civiles."

Il a poursuivi : "Cette destruction d'habitations et d'autres infrastructures civiles de base entraîne également le déplacement permanent des communautés qui vivaient dans ces zones avant la guerre et l'escalade des hostilités, et il apparaît que cette destruction vise à faire  des zones impossible d'y vivre. Je rappelle aux autorités israéliennes que le transfert forcé de civils peut constituer un crime de guerre."

 Ces démolitions ont également eu lieu à Beit Hanoun dans le nord de Gaza, à Shujaiya dans la ville de Gaza et dans le camp de Nuseirat au centre de Gaza.

F.N

Nouvelles connexes

Lire la suite