Ramallah, le 26 juillet 2025, WAFA- Le Département des affaires des réfugiés de l’Organisation de libération de la Palestine a appelé la communauté internationale à prendre des mesures dissuasives, y compris imposer des sanctions à Israël, pour mettre fin à la guerre de génocide et de famine imposée dans la bande de Gaza, et de lever les restrictions empêchant l’acheminement d’une aide humanitaire urgente.
Le département a confirmé dans une déclaration publiée aujourd’hui, samedi, que l’occupation israélienne mène une politique systématique et planifiée de famine qui sert ses objectifs politiques et militaires en essayant de déplacer les résidents de la bande de Gaza, notant le martyre de plus de 122 citoyens, dont 83 enfants, suite au siège, à la faim et à la malnutrition, dont 9 martyrs durant les dernières 48 heures, dont deux enfants.
Le département a fermement condamné la destruction par l’armée d’occupation de plus de 1.000 camions chargés de fournitures médicales et de secours ainsi que d’eau, destinés aux résidents de la bande de Gaza, après avoir été bloqués pendant de longues périodes aux points de passage. Il a décrit cela comme « un crime contre l’humanité, une violation grave du droit international humanitaire, des Conventions de Genève et des résolutions des Nations Unies, et une contestation flagrante des ordonnances de la Cour internationale de Justice. »
Il a souligné que les autorités d’occupation utilisent l’arme de la famine comme un moyen direct dans la guerre d’extermination contre les résidents de Gaza, en fermant les points de passage depuis le 1 mars et en empêchant l’entrée de l’aide, qui a conduit à la destruction de milliers de tonnes de nourriture et de fournitures médicales, et a causé la propagation de la famine.
De plus, il a ajouté : « Au moins un tiers de la population de la bande de Gaza ne mange pas pendant des jours, tandis que les trois quarts de la population souffrent de niveaux catastrophiques de faim et de malnutrition, en particulier les enfants, les femmes, les personnes âgées et les malades », selon des rapports récents de l’ONU.
N.S