Accueil international 25/July/2025 11:01 PM

Guterres : Ce qui se passe à Gaza est une crise morale qui ébranle la conscience mondiale.

Guterres : Ce qui se passe à Gaza est une crise morale qui ébranle la conscience mondiale.
Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres

 

NEW YORK, le 25 juillet 2025, WAFA – Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a qualifié vendredi, la situation des Palestiniens dans la bande de Gaza non seulement de crise humanitaire, mais aussi de « crise morale qui ébranle la conscience mondiale ».

Dans une allocution vidéo lors d'un événement organisé par Amnesty International, M. Guterres a souligné que « de puissants groupes de pression s'opposent aux droits humains et à l'ordre international ».

Il a ajouté : « Nous assistons à une attaque contre la Cour pénale internationale, le système international des droits humains et ses représentants, en plus de violations flagrantes du droit international. »

M. Guterres a expliqué que ces violations s'étendent du Soudan à l'Ukraine, jusqu'aux attaques brutales lancées par Israël contre Gaza.

 « Rien ne peut justifier la mort et la destruction dont le monde a été témoin depuis le 7 octobre 2023 », dit-il.

Et de souligner que « l’ampleur des destructions à Gaza est incomparable à tout ce qui a été observé ces dernières années.»

Guterres s’est dit incapable d’expliquer « l’indifférence et l’inaction » manifestées par de nombreux membres de la communauté internationale.

Il a qualifié cela de « détachement de la réalité et de manque d’humanité ».

Il a indiqué que le personnel de l’ONU continue de travailler dans des « conditions très difficiles à Gaza ».

Le Secrétaire général de l’ONU a noté que « les enfants de Gaza disent vouloir aller au paradis, ne serait-ce que parce qu’il y a de la nourriture », soulignant que « les paroles ne rassasient pas les enfants affamés.»

Il a ajouté que l’ONU a besoin d’un cessez-le-feu pour renforcer les opérations de secours humanitaire.

 « Parallèlement, des mesures urgentes, concrètes et irréversibles doivent être prises en vue d’une solution à deux États », a-t-il mentionné.

F.N

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