Ramallah, le 11 février 2024, WAFA- L’association de la Croissant-Rouge a renouvelé ses appels à la communauté internationale pour assurer la protection nécessaire pour ses personnels et ses installations, ainsi que offrir des espaces humanitaires sures.

Ce soir, dans un communiqué de presse, l’association a révélé que deux personnels ont été martyrisées et sont : Ahmad Al-Madhoun et Yusuf Zeino, qui essayaient de sauver la vie de la petite fille, Hind, il y a 12 jours, dans la région de Tal Al-Hawa dans la ville de Gaza, ou son corps et cinq autres cadavres de ses proches ont été retrouvés, en raison de bombardements israéliens les ciblant.

L'association a ajouté que ce crime survient après le martyre de l’ambulancier Muhammad Al-Omari, le 7 février, après avoir été pris pour cible par les forces d'occupation lors d'une mission d'évacuation des blessés des hôpitaux de la ville de Gaza, au sud, coordonnée par le Comité international de la Croix-Rouge. Ce ciblage a également conduit à deux autres secouristes qui ont été blessés, l'un à la poitrine et l'autre à l'œil.

Le nombre de membres de l'équipe du Croissant-Rouge qui ont été tués par les forces d'occupation depuis le début de l'agression contre la bande de Gaza est passé à 14, en violation flagrante du droit international humanitaire.

La Société du Croissant-Rouge a exprimé sa consternation face à l'arrestation par les forces d'occupation israéliennes illégales de neuf de ses cadres et de plusieurs patients de l'hôpital d’Al-Amal le 9 février, lors de l'invasion de l'hôpital, du ciblage de son contenu, du pillage et de la destruction d'un certain nombre d'appareils médicaux, ainsi que de l'arrestation de deux volontaires le 8 du même mois, lors de l'évacuation des déplacés de l'hôpital d’Al-Amal, assiégé pour le 21e jour consécutif, à travers un corridor humanitaire coordonné par le Comité international de la Croix-Rouge, portant le nombre de détenus de deux employés et de volontaires de l'association à 14 personnels.

En outre, la Croissant-Rouge a indiqué qu'en vertu du droit international humanitaire et des conventions de Genève, le ciblage direct et le meurtre délibéré du personnel et des volontaires de l'Assemblée constituent un crime de guerre et que les parties contractantes et signataires des conventions de Genève, qui sont tenues d'imposer le respect du droit international humanitaire, doivent prendre les mesures nécessaires pour réprimer, punir et sanctionner les criminels.

N.S