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Accueil international 21/February/2024 11:04 AM

(Mise à jour) La CIJ poursuit son audience publique sur sur la politique d'Israël dans les territoires palestiniens

(Mise à jour) La CIJ poursuit son audience publique sur sur la politique d'Israël dans les territoires palestiniens

Ramallah, le 21 février 2024, WAFA- La Cour internationale de Justice (CIJ) poursuit aujourd’hui, mercredi, ses audiences publiques sur les conséquences juridiques découlant de la politique israélienne en territoire palestinien occupée y compris, Jérusalem-Est.

Ces audiences s’inscrivent interviennent à la demande de l’Assemblée générale des Nations Unies d’obtenir un avis consultatif de la CIJ sur les conséquences de l’occupation israélienne qui dure depuis plus de 57 ans.

Le 11 novembre 2022, la Quatrième Commission de l'Assemblée générale des Nations Unies, la Commission spéciale sur les questions politiques et la décolonisation, a adopté un projet de résolution soumis par l'État de Palestine pour demander un avis consultatif juridique et un avis consultatif à la Cour internationale de Justice, sur la nature de la présence de l'occupation coloniale israélienne sur le territoire de l'État de Palestine, y compris Jérusalem.

Le premier jour des audiences publiques, le tribunal a entendu le plaidoyer de l'État de Palestine, présenté par le ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Riyad al-Maliki, et l'équipe juridique de l'État de Palestine, qui comprenait : le professeur André Zimmerman, Paul Reichler, le professeur Philip Sander, l'ambassadrice Namira Negm, experte en droit international, et le représentant permanent de la Palestine, Riyad Mansour et Alain Pelé aux Nations Unies.

Hier mardi, les pays suivants : Afrique du Sud, Algérie, Arabie Saoudite, Pays-Bas, Bangladesh, Belgique, Belize, Bolivie, Brésil et Chili ont présenté leurs exposés oraux devant le tribunal au cours de deux séances du matin et du soir.

Aujourd'hui, les pays suivants : Colombie, Cuba, République arabe d'Égypte, Émirats arabes unis, États-Unis d'Amérique, Russie, France, Gambie, Guyane et Hongrie doivent présenter leurs exposés lors de deux séances publiques.

Les séances publiques se poursuivront pendant six jours, entre le 19 et le 26 février, pour écouter les exposés de 52 pays, en plus de l'Union africaine, de l'Organisation de la coopération islamique et de la Ligue des États arabes.

Représentant de Cuba : Les pratiques coloniales en Palestine ne peuvent être acceptées et tolérées :

« Nous sommes ici pour la conviction de notre pays basée sur la paix et la solidarité historique avec tous les peuples qui souffrent du colonialisme », a déclaré la représentante cubaine lors de son exposé devant la CIJ.

 « Le peuple palestinien, les enfants, les femmes et les civils, sont toujours victimes de la force illégale de la part d'Israël en tant qu'État occupant, et cette histoire se poursuit avec le partenariat des États-Unis pour encourager le génocide, la violation de l’humanité, et saper la capacité des Palestiniens à vivre, à se déplacer et à maintenir leur existence », a-t-elle ajouté.

Elle a poursuivi : « Nous avons une morale et une responsabilité morale. Nous le déclarons toujours et pour toujours, et nous disons que cette situation qui prévaut en territoire palestinien ne peut pas continuer, et c'est la responsabilité des pays mondiaux, et donc la question présentée par l'Assemblée générale est importante et nous, à Cuba, pensons que cette question est légale dans tous ses éléments et implique la responsabilité internationale de mettre fin à ce qui se poursuit dans le territoire palestinien, conformément aux obligations juridiques des États ».

Elle a souligné la nécessité d'un rôle international pour mettre fin au génocide en territoire palestinien.

Elle a souligné que la puissance occupante vise à provoquer des dommages en violation des normes de la communauté internationale, à la lumière de la présence de lois qui empêchent le contrôle des terres d'autrui, soulignant qu'Israël mène des activités d'occupation indépendamment de l'état de calme ou non dans les territoires palestiniens occupés, et qu'il viole de manière flagrante l'ordre mondial et le droit international.

Elle a ajouté : « Nous voyons que l'article (22) de la Charte stipule le respect des principes juridiques des peuples et de ne pas les nier, et il faut souligner que la résolution (242), adoptée par le Conseil de sécurité pour résoudre la question palestinienne, exige le retrait des forces israéliennes des territoires occupés en 1967, un retour à ce qui était avant la « Ligne verte » et la démarcation des frontières entre la Palestine et Israël ».

Elle a souligné que l'occupation et l'annexion des territoires palestiniens sont illégales, selon des résolutions publiées par le Conseil de sécurité de l'ONU et que de telles actions à Jérusalem, en Cisjordanie et dans le Golan ne sont pas reconnues d'un point de vue international.

Elle a poursuivi : « Les pays du monde ont déterminé que les pratiques israéliennes et la participation à celles-ci constituent une violation du droit international, et ces actions doivent cesser, soulignant que les pratiques coloniales auxquelles est soumis le peuple palestinien, qui a des droits, ne peuvent être acceptées ni tolérées.

« L’existence de colonies, modifiant la nature de la population, la déplaçant, la construction du mur de l'apartheid et les pratiques consistant à voler les ressources naturelles des territoires palestiniens et à priver les Palestiniens de leurs droits, constituent une violation flagrante du droit international, et que l’accaparement des terres palestiniennes créerait un fait accompli illégal, car il violerait les droits des civils palestiniens ».

Elle a souligné que ce que font les États-Unis pour justifier l’action d’Israël est illégal du point de vue de Cuba, et qu’il faut comprendre qu’Israël vise à se débarrasser de la présence palestinienne en tant que groupe humain ayant le droit à l’autodétermination.

Elle a déclaré : « La Convention pour la protection contre le génocide garantit la protection des civils et criminalise ceux qui incitent, encouragent et participent internationalement au génocide, et il doit y avoir un cessez-le-feu et l’entrée de l’aide ».

« Israël, en tant que puissance occupante, est légalement responsable de trouver une solution à la situation palestinienne conformément au droit international, et que la CIJ doit publier une décision indépendante et impartiale qui clarifierait l'illégitimité de l'occupation israélienne des territoires palestiniens, renforcer les droits légitimes du peuple palestinien, et qu'il est de la responsabilité des États membres d'œuvrer à la mise en œuvre des obligations qui lui sont imposées en vertu du droit international ».

Elle a appelé la communauté internationale à tenir Israël responsable de tous les crimes qu'il commet contre le peuple palestinien, notant qu'au cours des dernières années, les États-Unis d'Amérique ont utilisé leur droit de veto à 84 reprises contre la cause palestinienne. Immuniser Israël contre la responsabilité internationale.

Elle a conclu en disant : Il faut mettre fin à la situation qui prévaut dans les territoires palestiniens en respectant les normes internationales, et la Cour doit adopter une position ferme afin de mettre fin aux violations israéliennes contre les civils et mettre fin aux crimes de génocide.

Représentant de la Colombie : L'occupation du territoire palestinien constitue une violation du droit international :

Le représentant de l’État de Colombie a déclaré : « L’occupation à long terme du territoire palestinien constitue une violation du droit international et est contraire aux principes consacrés dans la Charte des Nations Unies et doit prendre fin. »

Elle a exprimé la profonde préoccupation de son pays face à ce qui se passe en Palestine occupée, surtout les crimes commis après le 7 octobre 2023, qui ont entraîné la mort de plus de 27 000 civils palestiniens et des milliers de blessés par les forces d’occupation israéliennes, soulignant son opposition à toute forme de violence et de confrontation et tenant tous les pays pour responsables de cela.

Elle a déclaré : « La Colombie a souligné à plusieurs reprises que ce que fait l'occupation israélienne constitue une violation du droit international et viole la Charte des Nations Unies et les normes internationales ».

Soulignant que la bande de Gaza est devenue une terre de mort et invivable, et qu'il doit y avoir une réponse pour y remédier et encourager les parties à avancer vers la paix, le représentant de la Colombie a souligné que la saisie forcée des terres palestiniennes, le déni du peuple palestinien et les pratiques basées sur la construction de colonies constituent une violation de l'article 194 de la Convention internationale de Genève.

Depuis le début de l'occupation, il s'est emparé des terres palestiniennes par la force et a pratiqué la discrimination raciale et l'apartheid contre le peuple palestinien, violant ainsi le droit international.

La représentante colombienne a souligné qu'Israël est tenu de mettre fin aux violations, de mettre fin à son occupation et à ses colonies, ainsi qu'à son annexion des terres palestiniennes, et il doit le faire de toute urgence et sans condition.

Il a également souligné la nécessité de mettre fin aux actes qui violent le droit international, de respecter le droit et tout ce qui touche aux droits du peuple palestinien, et de verser des compensations pour tous les dommages causés au peuple palestinien.

Elle a indiqué que la CIJ doit fournir un traitement juridique et judiciaire, ainsi qu'un avis consultatif concernant l'occupation israélienne, afin qu'Israël respecte le droit humanitaire international.

Elle a souligné que ce que fait Israël est inquiétant. « Tous les pays doivent assurer la protection du peuple palestinien, ne pas reconnaître la situation qu'Israël s'efforce de créer et d'imposer, et surmonter tout obstacle empêchant le peuple palestinien de parvenir à l'autodétermination. »

Elle a souligné que la Colombie estime que la Cour internationale de Justice doit donner un avis consultatif, qui vise à garantir la sûreté, la sécurité et l'existence du peuple palestinien, en tenant compte du danger auquel il est confronté et de l'état de discrimination raciale pratiqué à son encontre à travers les actions que nous constatons sur le terrain.

Elle a souligné que l'avis consultatif requis doit être basé sur des lignes directrices et contribuera à mettre en œuvre la loi et à mettre fin aux violations, et ainsi à lier Israël aux lois.

Il a appelé la Cour à examiner les obligations contractées par Israël à l'encontre de la Charte des Nations Unies.

Représentant de l'Égypte : L'occupation israélienne est illégale et très dangereuse et doit prendre fin :

« L'occupation israélienne des territoires palestiniens est illégale et très dangereuse. C'est la plus longue occupation de l'histoire, elle repose sur des réglementations illégales et l'imposition de faits sur le terrain, et elle doit prendre fin.

La représentante égyptienne a dit qu’Israël viole le droit humanitaire international à travers la construction des colonies, le déplacement du citoyen palestinien de ses terres et en le remplaçant par un Israélien, alors que le nombre de colons dans les territoires palestiniens dépasse 750 000. »

Elle a souligné qu'Israël est en train de modifier les caractéristiques des territoires palestiniens aux niveaux géographique et démographique, en s'efforçant d'expulser les Palestiniens de leurs terres et de les remplacer par des colons.

« Priver le peuple palestinien d'exercer ses droits est un crime de guerre et qu'il n'existe aucun fondement dans le droit international humanitaire pour de telles mesures. »

Elle a expliqué qu'Israël justifie ce qu'il fait en disant qu'il s'agit d'autodéfense et que ce qu'il fait est une agression contre le territoire palestinien, méprisant toutes les conventions internationales et violant tous les droits du peuple palestinien.

La représentante de l’Egypte a dit : « Cela n'est pas conforme au droit international, car cela prive le peuple palestinien de son autodétermination politique et de son droit à la vie économique, sociale et culturelle. Cela empêche également les déplacements dans les territoires palestiniens, s’efforce de diviser et de séparer les terres palestiniennes les unes des autres de plusieurs manières, et contrôle tous les passages aériens, terrestres et maritimes, et déduit également des fonds fiscaux palestiniens ».

Du point de vue égyptien, selon elle, il faut mettre fin à l'occupation des territoires palestiniens et qu'il est choquant que certains pays, au lieu d'exercer leurs responsabilités en soutenant l'avis consultatif de la Cour, aient un message différent.

Elle a souligné que du point de vue égyptien, il faut mettre fin à l'occupation des territoires palestiniens et qu'il est choquant que certains pays, au lieu d'exercer leurs responsabilités en soutenant l'avis consultatif de la Cour, aient un message différent.

Elle a déclaré : « L’avis consultatif de la CIJ servira de guide pour parvenir à l’établissement de l’État palestinien sur les frontières de 1967, avec pour capitale Jérusalem-Est, et pour parvenir à la paix au Moyen-Orient en réglant le conflit palestino-israélien. »

Elle a également souligné qu'Israël doit abroger toutes les lois et législations racistes et mettre un terme à toutes les pratiques et politiques qu'il applique, soulignant qu’Israël est responsable d'assurer la sécurité des Palestiniens sur leurs terres et doit également verser les compensations nécessaires à toutes les personnes concernées, aux niveaux individuel et collectif.

Elle a appelé les pays du monde à ne pas soutenir la réalité imposée par l'occupation israélienne et à cesser de soutenir Israël, soulignant que la prospérité au Moyen-Orient ne peut être atteinte sans justice.

Le délégué des États-Unis : La propagation de la violence des colons en Cisjordanie est dangereuse  

Le délégué des États-Unis d'Amérique a déclaré : " La propagation de la violence des colons en Cisjordanie est grave, et nous sommes aux côtés des autres pays qui participent afin de mettre fin à ce qui a conduit à une telle situation par la réalisation de la paix, et de préparer la voie à la création d'un État palestinien. " 

Il a souligné la nécessité de prendre les mesures nécessaires pour établir la paix, et les principes des Nations Unies le confirment.  

De plus, il a souligné que l'avis consultatif doit avoir des conséquences pour la paix, et que le Conseil de sécurité est responsable du maintien de la paix et de la sécurité. " 

Il a également ajouté : ‘Nous soutenons toute résolution visant à une paix durable et juste dans la région, et le soutien international pour la solution à deux Etats et l’établissement de l’Etat de la Palestine’. 

De plus, il a souligné que cette situation tragique devait prendre fin par la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies adoptées ces dernières années, qui sont toujours en vigueur.  

Il a déclaré : "Nous considérons que ce cadre est celui qui conduit à la paix globale, à l'application des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, qui se sont liées, en particulier celles qui appellent au retrait des forces israéliennes des territoires palestiniens". 

Il a souligné que l’assemblée générale a appelé à mettre fin à l’occupation israélienne dans les territoires arabes de 1967, pour réaliser la paix conformément aux conventions. 

La représentante des Emirats Arabes Unies : Le droit international ne peut être non contraignant par aucune partie.  

La représentante des Émirats arabes unis a souligné que la seule voie vers la paix et la justice est la reconnaissance des droits du peuple palestinien et la création de l'État palestinien sur les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale et la bande de Gaza comme partie de l'État palestinien.  

Elle a souligné l'importance de l'avis consultatif de la Cour internationale de justice pour la paix entre les nations, et que le droit international ne peut être non contraignant par aucune partie, et que la souffrance du peuple palestinien continue dans le contexte de l'injustice dont il est victime depuis plus de sept décennies. 

En outre, elle a déclaré que, bien que plus de quatre mois se soient écoulés depuis le génocide dans la bande de Gaza, le Conseil de sécurité n'a pas réussi à mettre un terme au feu, et les violations israéliennes continuent dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, y compris à Jérusalem.  

La cour reconnaîtrait l'importance d'une solution à deux États et de la création d'un État palestinien fondé sur les normes et le droit internationaux, et utiliserait le lancement de négociations pour sortir les parties de l'impasse et empêcher Israël d'imposer les faits sur le terrain.  

En ce qui concerne la situation dans la bande de Gaza, la représentante des Emirats Arabes Unis a déclaré que Gaza est une terre occupée, et est le pays le plus densément peuplé, et que ses souffrances actuelles ont duré plus de quatre mois après 17 ans de blocus, et que 2,3 millions de personnes souffrent d'une catastrophe humanitaire, en particulier parmi les femmes et les enfants, en raison des attaques israéliennes aléatoires, de la destruction de maisons, d'hôpitaux et d'écoles, du déplacement des populations, jusqu'à ce que 1,3 million de personnes vivent à Rafah, et n'ont nulle part où se réfugier, alors qu'Israël veut déplacer la population en violation des articles 43 et 16 de la Convention de Genève. 

De plus, elle a ajouté que le monde regarde, chaque jour, la souffrance des Palestiniens dans la bande de Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem occupée, notant que l’année de 2023 a témoigné le nombre le plus élevé du meurtre des Palestiniens. 

Russie : Israël doit mettre fin à l’occupation et aux violations des droits de l’homme:

Le représentant de la Russie a déclaré, lors d'un point de presse lors de la deuxième séance de la journée, que les 30 000 victimes à Gaza sont plus nombreuses que n'importe quel nombre dans le conflit palestino-israélien depuis le 7 octobre dernier, du fait de la mise à nu de la bande de Gaza. à des agressions et à des actes de violence d'une manière sans précédent.

Il a expliqué que plus de la moitié des bâtiments de la bande de Gaza ont été détruits et qu'à la lumière du siège israélien, la bande de Gaza est exposée à une véritable catastrophe humanitaire et que la population de Gaza souffre d'un manque de médicaments et de nourriture, de l'absence d'eau potable et la propagation des eaux usées, et que les destructions causées par Israël à Gaza ne peuvent pas être restaurées.

Il a appelé à la non-tolérance face aux déclarations des responsables israéliens et de certains responsables occidentaux, selon lesquels la violence engendre la violence et la haine, et que ces déclarations doivent cesser, indiquant qu'il est nécessaire que toutes les mesures soient conformes aux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU. dans les frontières de 1967, et de souligner que Jérusalem-Est est la capitale de la Palestine.

Il a poursuivi : « En Russie, nous considérons notre rôle de médiateur entre les Palestiniens et les Israéliens, aux côtés des Nations Unies et des États-Unis, mais l'histoire de ce conflit et ce qui se passe aujourd'hui, en plus d'ignorer les résolutions du Conseil de sécurité, et l'échec des médiateurs à trouver des solutions, démontre l'importance de l'escalade politique et du dialogue entre toutes les parties. "Pour parvenir à une solution conforme à la légitimité internationale."

Il a souligné qu'Israël doit s'engager à mettre fin à l'occupation et aux violations des droits de l'homme, y compris les colonies, la violence et les déplacements forcés, et que la poursuite de ces politiques est considérée comme un défi aux résolutions internationales, et qu'Israël doit assumer la responsabilité internationale de fournir une compensation appropriée.

Il a appelé la Cour internationale à étudier attentivement les violations commises par Israël et à en tenir responsable. La Cour doit également encourager les négociations directes pour une solution à deux États et souligner l'importance du droit à l'autodétermination et à la création d'un État palestinien. sur la base du droit international.

Il a souligné que la Russie soutenait les efforts internationaux visant à instaurer la paix au Moyen-Orient et croyait en l'importance de parvenir à la justice et à la stabilité grâce à une solution politique globale et durable, et qu'il était nécessaire d'instaurer un dialogue politique entre toutes les parties pour parvenir à une solution. sur la base de la légitimité internationale.

 « En Russie, nous soutenons la Cour dans l'évaluation de la situation sur la base de la résolution présentée par l'Assemblée générale et le Secrétaire général des Nations Unies, ainsi que des résolutions du Conseil international des droits de l'homme et de l'avis consultatif du Conseil international des droits de l'homme. le tribunal" a-t-il dit.

Dans son discours, il a expliqué un certain nombre de points, le premier étant que l'objectif de mettre fin à l'occupation israélienne est un objectif commun à la communauté internationale et au Conseil de sécurité de l'ONU, ainsi que l'engagement d'Israël à mettre fin à l'occupation et aux violations. y compris les activités de colonisation et l'imposition du fait accompli depuis 1967, et l'augmentation continue du nombre de colons et des activités aléatoires en Cisjordanie, à Jérusalem-Ouest et à Jérusalem-Est, et que la situation dans la bande de Gaza est insoutenable, ainsi que la escalade de la violence et menaces de colonisation dans la région.

Il a également condamné les politiques israéliennes qui sont contraires au droit international et vont au-delà des décisions de la communauté internationale, soulignant l'importance de la Cour internationale de Justice dans le traitement des violations israéliennes et confirmant l'engagement envers ses décisions, ainsi que la nécessité de communiquer et de négocier directement pour résoudre le problème. le conflit entre Israël et la Palestine, et garantir le droit à l'autodétermination et à la création d'un État palestinien viable.

Gambie : Les objectifs des Nations Unies ne peuvent être atteints qu’en mettant fin à l’occupation israélienne des territoires palestiniens:

À son tour, le représentant de la Gambie a souligné que la Charte des Nations Unies avait un objectif noble, à savoir protéger les générations successives des conséquences des conflits et des guerres et préserver les droits de l'homme et la dignité humaine dans toutes les régions du monde. petits et grands pays, et il existe des obligations résultant des accords internationaux et du droit international qui doivent être respectées, préservées et préservées.Sur le droit des peuples à la liberté.

Il a poursuivi : « Nous et la communauté internationale essayons depuis longtemps de réaliser les droits des Palestiniens, mais jusqu'à présent, l'objectif souhaité n'a pas été atteint, et il ne peut être atteint qu'en mettant fin à l'occupation israélienne des territoires palestiniens. »

Il a souligné qu'il y a trois points importants sur lesquels nous nous concentrons, le premier est que l'occupation israélienne ne peut être légale ou durable, et que l'occupation israélienne n'a ni légitimité ni légalité, et que les pays du monde conviennent qu'Israël doit mettre fin à son occupation et que le système et le droit international incluent des normes claires. Il interdit catégoriquement l'occupation des terres d'autrui par la force, et aucun pays ne peut déroger à ces lois convenues par l'ensemble de la communauté internationale.

Il a déclaré que nous constatons quotidiennement des violations commises par Israël d'une manière perturbatrice et en violation du droit international, et qu'ici, le tribunal doit évaluer cette situation et la situation qu'Israël s'efforce d'établir dans le territoire palestinien, et qu'il s'agit d'un problème mondial. responsabilité, et les pays tout au long de l’histoire reconnaissent que la présence israélienne dans les territoires palestiniens est une occupation et qu’Israël est responsable de la fin de cette occupation.

Il a souligné que tout le monde s'accorde sur l'illégalité et la légitimité de l'occupation, car ce plaidoyer et toute autre opinion autre que celle-là viole le droit international humanitaire et les conventions qui régissent les relations entre les États, et par conséquent l'État occupant est tenu de mettre fin à l'occupation.

Il a souligné que la loi interdit à l'État occupant de recourir à la force contre les personnes vivant sous son occupation, et si nous regardons l'article 42, nous trouvons cela clair, et le principe de légitime défense ne peut pas être utilisé pour justifier de telles atrocités, et L’annexion des terres du peuple palestinien est illégale. Nous devons ici affirmer l’illégalité de l’occupation et ses conséquences illégales.

Il a déclaré : La puissance occupante est responsable selon le droit international humanitaire, et elle doit s'efforcer d'éliminer tous les obstacles qui empêcheraient la réalisation d'une solution, et l'occupation doit être non permanente et prendre fin.

Il a ajouté : En termes simples, on peut noter que les violations israéliennes des lois internationales visent à perpétuer l'occupation, soulignant l'illégalité et la légitimité de l'occupation israélienne.

Il a souligné que son pays a trois raisons qui démontrent l'illégalité de cette occupation, la première étant qu'il est occupé.

Représentant de la France : L'occupation israélienne est temporaire selon le droit international et doit prendre fin:

Le représentant de la France a déclaré : L'occupation israélienne est temporaire selon le droit international, et elle doit prendre fin, car elle ne peut être acceptée, et rien ne justifie de prolonger l'occupation.

Il a appelé à la reconnaissance internationale des deux États conformément aux frontières convenues entre Israël et la Palestine, et à la nécessité pour l'État palestinien d'être géographiquement contigu et avec Jérusalem-Est pour capitale.

Il a déclaré : La France soutient la solution à deux États et affirme l'ambition légitime des Palestiniens d'établir leur État indépendant qui vit dans la sécurité et la paix aux côtés d'Israël.

Il a ajouté : « Le droit à l'autodétermination du peuple palestinien est sacré et les résolutions du Conseil de sécurité affirment la création d'un État palestinien. Cette question n'est plus sujette à discussion conformément à l'article 1 de la Charte des Nations Unies dans le respect de l'administration politique et sociale de n'importe quel peuple dans le monde.

Il a souligné que le processus de paix doit reprendre, conformément à la solution proposée, c'est-à-dire la solution à deux États convenue par les pays du monde, et que toute solution pour parvenir à la paix nécessite des arrangements de sécurité entre les Palestiniens et les Israéliens et la recherche de solutions concrètes. et des garanties efficaces afin d'établir le futur État palestinien.

Il a expliqué que les violations commises par Israël en Palestine empêchent le peuple palestinien d'exercer son droit à l'autodétermination et de réaliser son ambition d'indépendance dans sa patrie.

Il a souligné que la construction de colonies pose de grands obstacles au droit à l'autodétermination des Palestiniens, notant que l'occupation et le colonialisme sont de longue durée et visent à annexer les territoires occupés en 1967.

Il a souligné que le Conseil de sécurité de l'ONU a souligné l'importance du respect des normes internationales face à la présence d'un État occupant la terre d'autrui, et cela s'applique au cas palestinien, et que les principes du droit international ne peuvent être violés en prolongeant la l’occupation devienne permanente, et l’Assemblée générale oblige Israël à respecter les droits des individus et les droits collectifs du peuple palestinien.

Il a souligné que le déplacement de la population civile palestinienne est interdit et ne peut pas se poursuivre, soulignant que l'occupation, dans sa pratique, vise à perpétuer les tendances coloniales expansionnistes, en violation flagrante des Conventions de Genève, qui ont classé les territoires palestiniens comme occupés en 1949. .

Le représentant de la France a déclaré : Son pays a pris des mesures punitives contre un certain nombre de colons israéliens et a soutenu l'Union européenne dans ses mesures contre ces colons, car la situation en Palestine est devenue dangereuse et il n'y a aucune justification légale pour ce qu'Israël fait. , et la saisie des terres palestiniennes ne peut pas être légiférée. Parce qu’elle est effectuée contrairement au droit international et aux lois qui interdisent à tout pays de s’emparer des terres d’autrui par la force. »

Il a ajouté que la France affirme l'illégalité des colonies israéliennes dans les territoires palestiniens occupés et considère la construction de colonies comme un crime de guerre conformément au droit international, notant qu'Israël vise à modifier la composition démographique et géographique des Palestiniens.

Il a souligné que le colonialisme empêche les Palestiniens d'exercer leur droit à l'autodétermination, soulignant que le droit international interdit à Israël de procéder à des changements militaires dans les territoires palestiniens occupés.

Il a poursuivi : « La France confirme que l'occupation par Israël des territoires palestiniens est illégale », appelant la communauté internationale à prendre des mesures contre Israël pour mettre un terme à ses violations du droit international, mettre un terme à toutes les activités coloniales dans les territoires palestiniens occupés par Israël et y mettre un terme responsable de ses violations du droit international. Il a également appelé les Nations Unies à parrainer des négociations entre Palestiniens et Israéliens pour résoudre le conflit.

Le premier jour des audiences publiques, le tribunal a entendu le plaidoyer de l'État de Palestine, présenté par le ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Riyad Al-Maliki, et l'équipe juridique de l'État de Palestine, qui comprenait : le professeur Andre Zimmerman, Faul Rackler, le professeur Philip Sander, l'ambassadrice experte en droit international Namira Najm et le représentant permanent de la Palestine auprès des Nations Unies, Riyad Mansour, et Alain Pellet.

 

Hier mardi, les pays suivants : Afrique du Sud, Algérie, Arabie Saoudite, Pays-Bas, Bangladesh, Belgique, Belize, Bolivie, Brésil et Chili ont présenté leurs mémoires oraux devant le tribunal au cours de deux séances du matin et du soir.

Aujourd'hui, les pays suivants : Colombie, Cuba, République arabe d'Égypte, Émirats arabes unis, États-Unis d'Amérique, Russie, France, Gambie, Guyane et Hongrie doivent présenter leurs exposés lors de deux séances publiques.

H.A / N.S / F.N

A suivre …………

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