Ramallah, le 23 février 2024, WAFA- La Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers et le Club des prisonniers palestiniens ont confirmé aujourd'hui la mort d'un détenu palestinien de Gaza dans la geôle israélienne de Ramla, avec des efforts continus pour informer sa famille avant à déclarer officiellement son nom.
Selon les informations disponibles, le détenu souffrait d'un handicap moteur préexistant avant son arrestation. Il a été transféré à la prison de Ramla il y a environ un mois, où il est arrivé dans un état de santé critique à cause des tortures infligées par les forces d'occupation israéliennes. La torture a causé de graves blessures au corps du détenu, comme l’a rapporté l’un des avocats qui a récemment rendu visite aux détenus de Gaza à la prison de Ramla.
Les codétenus ont informé l'avocat, qui n'a pas été identifié par les deux institutions, que le détenu était décédé mardi dernier après avoir été transféré à l'hôpital. Par la suite, l’administration pénitentiaire les en a informés sans annonce officielle, reflétant le crime continu de disparition forcée que l’occupation israélienne persiste à perpétrer contre les détenus de Gaza depuis le 7 octobre.
Les deux institutions des prisonniers ont indiqué que le nombre croissant de martyrs dans les geôles d’occupation israéliennes après le 7 octobre, en raison de la torture, des mesures de représailles systématiques et des crimes de négligence médicale, constitue une décision claire de les tuer.
Le communiqué indique que ce crime s'inscrit dans le cadre du génocide en cours à Gaza et de l'agression totale contre le peuple palestinien, en plus du crime de disparition forcée, qui représente aujourd'hui l'un des crimes prémédités et graves les plus importants que le l’occupation insiste pour s’engager contre les détenus de Gaza.
Les organisations de défense des droits de l’homme ont appelé les institutions internationales à tous les niveaux à mettre fin au crime de disparition forcée, que l’occupation israélienne utilise pour commettre davantage de crimes sans aucune surveillance et en secret. Cela s’ajoute à la manipulation de la loi pour mener à bien de telles pratiques, en approuvant des réglementations ciblant spécifiquement les détenus de Gaza.
Il convient de mentionner que le nombre de détenus palestiniens morts dans les prisons israéliennes depuis le 7 octobre s'élève à ce jour à 10, dont trois originaires de Gaza, dont un n'a toujours pas été identifié.
H.A