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Cinq mois d'agression israélienne sur Gaza... les cimetières sont pleins et le génocide ne s'arrête pas

Cinq mois d'agression israélienne sur Gaza... les cimetières sont pleins et le génocide ne s'arrête pas

Gaza, le 27 février 2024, WAFA- Dans la bande de Gaza, les cimetières ne peuvent plus depuis longtemps, accueillir les martyrs, mais la machine à tuer israélienne ne se lasse pas de commettre des massacres et de répandre la mort partout, portant le nombre de martyrs à près de 30 mille, dont la majorité des femmes et des enfants.

Iman Muslim a du mal à croire que ce nombre de victimes ait eu lieu en moins de cinq mois depuis le début de l'agression israélienne, le 7 octobre dernier.

L'enseignante palestinienne souligne que le nombre de martyrs est probablement beaucoup plus élevé, avec des corps encore sous les décombres qui n'ont pas pu être dégagés, en raison de la poursuite des bombardements israéliens et du manque d'équipement.

Iman (30 ans), qui a été déplacée vers un refuge des Nations Unies à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, déclare : « Le nombre réel des martyrs  est bien plus élevé que cela ».

Et d’ajouter: « Nous ne savons pas  de combien le nombre de martyrs augmentera une fois la guerre terminée ».

Dans un bilan infini, le nombre des martyrs s'est élevé à 29 878 et celui des blessés à 70 215 depuis le début de l'agression.

À Khan Yunis et Rafah au sud, à Deir al-Balah et Beit Lahia au centre, dans la ville de Gaza et Jabalia au nord et dans d'autres régions, des dizaines de martyrs sont tués chaque jour, par des frappes aériennes israéliennes, des bombardements d'artillerie, ou des balles de tireurs d'élite.

Les citoyens, dont plus de 1,8 millions ont été déplacés, affirment qu’« il n’y a pas d’endroit sûr » dans la bande de Gaza, et beaucoup disent qu’ils « attendent leur tour ».

Les familles enterrent les membres de leur famille martyrisés, dans des conditions difficiles qui ne leur permettent même pas de faire leur deuil : prières rapides et nouvelles tombes creusées dans les cours des hôpitaux, des écoles et stades sportifs. Même les haubans manquent parfois.

En raison de la pénurie de carburant, les gens transportent les corps des hôpitaux vers les cimetières à l'aide de petits camions ou de charrettes tirées par des ânes.

Le grand nombre de martyrs a incité les travailleurs des hôpitaux mal équipés à trouver des alternatives aux réfrigérateurs pleins pour les morts, en utilisant donc des camions de glaces.

Les morts ne reposent pas de la paix, les forces d’occupation israéliennes ont exhumé certains corps des tombes sous de faux prétextes de « sécurité ».

La semaine dernière, un photographe de l'Agence France-Presse a aperçu à Rafah, à l'extrême sud de la bande de Gaza, un homme portant un corps enveloppé dans un linceul, une scène répétée des dizaines de fois par jour en provenance de différentes zones de la bande de Gaza. Sur le linceul, il était écrit en noire : « La fille martyre… »

De grandes parties de la bande de Gaza, qui s'étendent sur quarante kilomètres de long, avec une superficie totale d'environ 360 kilomètres carrés, ont été réduites en ruines à la suite des bombardements israéliens continus.

Le chef de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a qualifié la bande de Gaza de « zone de la mort ».

F.N

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