Canberra, le 22 mars 2024, WAFA- L'Australie et le Royaume-Uni ont appelé vendredi à la « cessation immédiate » des combats à Gaza, soulignant qu'il était « urgent » d'autoriser l'entrée de l'enclave palestinienne assiégée.
Dans une déclaration commune à l’issue de leur réunion à Adélaïde, en Australie-Méridionale, les chefs des Affaires étrangères et de la Défense ont souligné que « toutes les parties doivent agir dans le respect du droit international humanitaire ».
Exprimant leur « profonde préoccupation » face à la crise humanitaire catastrophique à Gaza, Penny Wong, Richard Marles, David Cameron et Grants Shapps ont appelé Israël à autoriser l’aide humanitaire immédiate, sûre, sans entrave et accrue à parvenir aux Palestiniens à Gaza.
Les ministres ont déclaré que les deux parties « soutiennent les efforts diplomatiques en cours pour parvenir à ce cessez-le-feu ».
Reconnaissant le rôle vital de l'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, l'UNRWA, les ministres ont mis en garde contre les « conséquences dévastatrices » pour la population civile d'une opération militaire israélienne élargie à Rafah.
Les deux parties ont confirmé leur engagement à fournir un soutien accru à l'aide humanitaire à Gaza.
La déclaration commune a réaffirmé l’engagement de Canberra et de Londres « en faveur d’une solution à deux États dans laquelle Israël et un futur État palestinien coexisteraient dans la paix et la sécurité, sur la base des lignes de 1967 », et discuté de la manière dont la reconnaissance pourrait contribuer à donner un élan vers cet objectif.
Les États-Unis ont déjà utilisé leur droit de veto contre plusieurs résolutions du Conseil de sécurité appelant à un cessez-le-feu. Mais face aux lourdes pertes humaines et à la menace de famine, Washington redouble désormais d'efforts pour parvenir à une trêve et ainsi éviter une attaque terrestre sur Rafah.
Les États-Unis font pression depuis des semaines sur Israël pour qu'il s'abstienne de lancer une attaque terrestre à grande échelle contre Rafah, dont les résultats seraient désastreux dans la ville surpeuplée, dont la population s'élève désormais à un million et demie d'habitants, pour la plupart déplacés.
H.A
