Al-Bireh, le 26 mars 2024, WAFA- L'Association de Croissant-Rouge palestinien a annoncee aujourd'hui, que l’hôpital d’Al-Amal appartenant à l’association, dans la ville de Khan Yunis est hors de service complètement, après avoir obligé les équipes de santé et les blessés de l’évacuer par les forces de l’occupation.
Les forces d'occupation israéliennes, selon un communiqué de l'association, ont repris le siège de l'hôpital d’Al-Amal, appartenant à l'association dans la ville de Khan Yunis hier, au milieu de violents bombardements et de nombreux tirs vers l'hôpital, ce qui a entraîné le martyre de deux citoyens, dont un membre de l'équipe de la salle d'opérations d'urgence dans la bande de Gaza Amir Abu Aisha en plus d'un patient qui recevait un traitement à l'hôpital, et blessé 3 autres, puis les forces d'occupation ont tiré des bombes fumigènes sur l'hôpital pour forcer l'équipage, les patients et les déplacés à sortir.
Ensuite, les forces militaires israéliennes ont ouvert le feu sur deux personnels de l’association qui essayaient de retirer les décombres des rues pour faciliter la circulation des véhicules, blessant l'un d’entre eux.
Les forces d'occupation ont demandé à l'équipage, sous la menace d'une arme, de retourner à l'hôpital d’Al-Amal, qui a trouvé toutes ses portes fermées avec des remblais, forçant lui et six blessés à rester dans la rue toute la nuit dans des conditions extrêmement dangereuses avant que le Comité international de la Croix-Rouge et l'Office de l'aide humanitaire (OCHA) n'interviennent pour coordonner l'évacuation de la zone.
De plus, le Croissant-Rouge a exprimé son mécontentement concernant la fermeture de l’hôpital d’Al-Amal, après l’échec de la communauté internationale à fournir la protection nécessaire pour les équipes et les blesses, notant que l’hôpital a été encerclé pour plus de 40 jours et a été bombardé à maintes reprises.
L'association a déclaré dans sa déclaration: "Ce ciblage direct de l'hôpital d’Al-Amal appartenant à l'association et de ses cadres s'ajoute au dossier des violations continues des forces d'occupation israéliennes contre les missions médicales en général, et celles de l'association en particulier, depuis le début de l'agression contre la bande de Gaza le 7 octobre de l'année dernière, où le nombre de martyrs de l'association a atteint jusqu'à présent 15 martyrs ciblés par l'occupation alors qu'ils accomplissaient leur travail humanitaire, tandis que plus de 35 autres ont été blessés et l'occupation continue d'arrêter 13 des membres de l'association dont le sort est encore inconnu".
Conformément au droit international humanitaire et aux conventions de Genève, le ciblage direct de l'hôpital et le meurtre intentionnel du personnel et des volontaires de l'association constituent un crime de guerre. Les parties contractantes et signataires des conventions de Genève, qui sont tenues d'imposer le respect du droit international humanitaire, doivent prendre les mesures nécessaires pour punir les criminels et les responsables de ces crimes commis contre l'association et ses membres.
N.S
