Ramallah, le 5 avril 2024, WAFA - Le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a confirmé que l'enfant palestinien continue de payer un lourd tribut de sa vie et de sa liberté face à la violence et aux crimes de l'occupation israélienne et au terrorisme des colonisateurs qui dure depuis plus de 76 ans.
Le ministère a ajouté dans un communiqué, à l'occasion de la Journée de l'enfant palestinien, qui tombe le 5 avril de chaque année, que l'enfant palestinien était et est toujours le plus visé par la politique de meurtre, d'arrestation arbitraire, de torture, de déplacement forcé et de génocide, pratiqué quotidiennement par les forces d'occupation contre notre peuple, d'une manière qui viole son droit de vivre en sécurité et en paix et d'exercer normalement sa vie et ses droits légaux, comme les enfants du monde.
La diplomatie a évoqué que la Journée des enfants palestiniens coïncide cette année avec le 182e jour du début de l'agression israélienne et de la guerre d'extermination menée par les forces d'occupation israéliennes dans la bande de Gaza, qui a entraîné le martyre et la perte de plus de 39 975 citoyens palestiniens, dont 14 500 enfants et 9 750 femmes, et plus de 75 577 blessées, dont plus de la moitié sont des femmes et des enfants.
Et d’ajouté que l'agression a provoqué le déplacement forcé de plus de 1,6 million de Palestiniens, car les Israéliens ont ciblé des zones civiles protégées par les dispositions du droit international humanitaire, qui comprennent des maisons, des écoles, des universités, des hôpitaux et des lieux de culte.
Le ministère des Affaires étrangères a souligné que les bombardements israéliens ont complètement détruit 70 000 logements et partiellement 290 000 unités, et ont provoqué l'arrêt de 32 hôpitaux, en plus de tuer 484 membres du personnel médical, de détruire complètement 100 écoles et universités, et 305 partiellement, et de tuer 140 journalistes Palestiniens.
La diplomatie a indiqué que la guerre de famine menée par les forces d'occupation comme arme et punition collective imposée dans la bande de Gaza, et un outil d'agression en représailles, qui a jusqu'à présent causé la mort de 30 enfants à cause de la famine.
Et de souligné que les crimes et les attaques de l'occupation israélienne sont généralisés et affectent toutes les parties des territoires palestiniens. Depuis le 7 octobre, les forces d'occupation ont tué 438 citoyens en Cisjordanie, y compris à Jérusalem.
La diplomatie a évoqué le fait que 200 enfants sont actuellement détenus arbitrairement dans les centres de détention illégaux de l'occupation israélienne, dans des conditions inhumaines, ce qui a été confirmé par des rapports publiés par les institutions compétentes des droits de l'enfant et les organisations des Nations Unies, qui indiquent que les forces d'occupation ciblent délibérément les enfants. avec tous types d'armes et une force excessive, lors des opérations d'arrestation, y compris le tir à balles réelles et les chiens policiers, en plus de l'intimidation et dans certains cas, les membres de la famille sont utilisés comme boucliers humains.
Des rapports parlent également d'enfants palestiniens soumis à divers types de violences physiques et psychologiques lors de leurs interrogatoires sous les yeux du monde entier, sans honte ni respect des dispositions du droit international et des résolutions des Nations Unies.
Le ministère des Affaires étrangères a souligné que le fait de cibler les enfants reflète une politique systématique, délibérée et généralisée et a exhorté la communauté internationale, en particulier le Conseil de sécurité, à assumer ses responsabilités et à prendre les mesures nécessaires pour assurer la protection de notre peuple palestinien, y compris des enfants, et de ne pas les exclure de la protection internationale.
Le ministère a appelé la communauté internationale à prendre les mesures nécessaires pour tenir Israël, puissance occupante, responsable de ses crimes inhumains contre notre peuple, et à l'inclure, ainsi que son armée et ses colonialistes, sur la liste de la honte des Nations Unies pour ceux qui violent les droits des enfants dans les conflits armés.
Enfin la diplomatie a souligné qu'elle intensifierait ses efforts diplomatiques et juridiques à tous les niveaux pour garantir la fin de l'agression barbare contre la bande de Gaza, l'introduction de l'aide humanitaire, la fin du déplacement forcé de notre peuple et la protection juridique nécessaire pour toutes les personnes, en particulier les enfants.
F.N