Le Caire, le 19 Avril 2024 Wafa - La République arabe d'Egypte a exprimé ses profonds regrets suite à l'incapacité du Conseil de sécurité, sur fond de recours au veto des États-Unis, à adopter une résolution permettant à l'État de Palestine d'obtenir adhésion aux Nations Unies, à un moment critique où la question palestinienne se trouve à la croisée des chemins, exigeant que les pays assument leur responsabilité historique en prenant position en faveur des droits des Palestiniens et en créant un véritable horizon politique pour relancer le processus de paix dans le but d'aboutir au règlement final de la question palestinienne sur la base de la solution à deux États.
Dans une déclaration publiée aujourd'hui vendredi par le ministère égyptien des Affaires étrangères, que reconnaître l'État palestinien et approuver son adhésion à part entière aux Nations Unies est un droit inhérent du peuple palestinien, qui a souffert de l'occupation israélienne pendant des années, plus de 70 ans, et une étape importante sur la voie de la mise en œuvre des dispositions du droit international et des résolutions de la légitimité internationale, afin d'établir la solution à deux États et préserver les droits légitimes et inaliénables du peuple palestinien, en soulignant la nécessité de lui permettre pleinement d'exercer tous ses droits légitimes.
Il a également envisagé de faire obstacle à la reconnaissance du droit du peuple palestinien à reconnaître son État, ce qui n'est pas conforme à la responsabilité juridique et historique qui incombe à la communauté internationale de mettre fin à l'occupation et de parvenir à une solution finale et juste à la question palestinienne.
La République arabe d'Égypte a appelé les parties internationales favorables à la paix à reconnaître l'État palestinien et à assumer la responsabilité requise dans les circonstances actuelles pour redonner l'espoir de relancer le processus de paix, sur des bases sérieuses, conduisant à l'établissement d'un État indépendant, un État palestinien viable et contigu, sur les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, vivant en paix aux côtés d'Israël.
De plus, le ministère jordanien des Affaires étrangères et des Affaires des expatriés a exprimé ses profonds regrets face à l'échec du Conseil de sécurité à adopter une résolution en faveur de l'adhésion de l'État de Palestine aux Nations Unies, en raison du droit de veto utilisé par les États-Unis.
Le porte-parole officiel du ministère, l'ambassadeur Dr Sufyan Al-Qudah, a confirmé dans un communiqué que la communauté internationale soutient la solution à deux États qu'Israël est en train de saper, qui fait de la reconnaissance de l'État palestinien un devoir du Conseil de sécurité, pour empêcher Israël de continuer à priver le peuple palestinien de son droit à la liberté et à un État.
Il a déclaré : "La Jordanie appelle tous les pays à reconnaître l'État palestinien, sans lequel la sécurité et la paix ne seront pas réalisées dans la région, sur le modèle du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale".
Il a souligné que reconnaître l'État palestinien et accepter son adhésion aux Nations Unies est un droit inaliénable pour le peuple palestinien et une responsabilité juridique et morale pour le Conseil de sécurité, en particulier à l'heure où Israël lance son agression contre Gaza et poursuit son des mesures illégitimes qui perpétuent l’occupation et sapent la solution à deux États et toutes les chances de parvenir à une paix juste et globale.
Il a souligné que l'incarnation d'un État palestinien indépendant avec souveraineté sur le territoire national palestinien est inévitable et que faire obstacle à sa réalisation ne fera que contribuer à prolonger le conflit et à accroître les tensions, et que la reconnaissance de l'État palestinien est une mise en œuvre des résolutions de légitimité et de Conseil de sécurité, qui souligne la nécessité de garantir les droits du peuple palestinien.
Il a souligné que le monde entier sait qu'Israël sape la solution à deux États et tue les chances d'y parvenir, ce qui rend la reconnaissance de l'État palestinien et de sa pleine adhésion une étape nécessaire, d'imposer une paix juste qui mette fin à l’occupation, mette fin au conflit et garantisse le droit de tous les peuples de la région à vivre dans la sécurité et la stabilité.
Le Royaume d'Arabie saoudite a exprimé ses regrets face à l'échec du Conseil de sécurité de l'ONU à adopter un projet de résolution acceptant l'adhésion à part entière de l'État de Palestine à l'ONU.
Le Royaume a renouvelé son exigence que la communauté internationale assume sa responsabilité de mettre fin aux attaques de l'occupation israélienne contre les civils dans la bande de Gaza et de soutenir le droit du peuple palestinien à l'autodétermination et à établir son État palestinien sur les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément à l'Initiative de paix arabe et aux résolutions internationales pertinentes.
R.N