Le Caire, le 20 avril 2024, WAFA- Samedi, les réunions de la session générale du Parlement arabe ont été lancées pour discuter plusieurs sujets importants, dont les développements de la question palestinienne et la guerre de génocide collectif commise par Israël contre le peuple palestinien, à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem.
Au cours de la troisième séance plénière de la quatrième session de la troisième législature, le Parlement discute des rapports des commissions qualitatives du Parlement, en particulier le rapport de la commission sur la Palestine qui s'est tenue au cours des deux derniers jours, présidée par le président du Parlement Adel Al-Asoumi et son adjoint, le député Fahmi Al-Za'arir, pour examiner la situation humanitaire difficile à Gaza et dénoncer les crimes et les violations persistants des autorités d'occupation dans la ville de Jérusalem, et leurs attaques contre la mosquée Al-Aqsa et les sanctuaires religieux.
La commission a soumis à la séance générale du Parlement un projet de résolution sur la question palestinienne et ses développements, pour son adoption.
Pour sa part, Al-Asoumi a déclaré qu’il est temps que la double norme occidentale démontrée par cette agression brutale cesse et que l'on travaille à réformer le système des lois internationales et les chartes de travail des organisations internationales qui donnent le pouvoir aux puissances occidentales qui ont perdu la boussole de la moralité et de l'humanité.
Dans son discours à la séance d'ouverture, Al-Asoumi a ajouté que nous nous réunissions pour la quatrième fois depuis le mois d'octobre dernier et que nos frères de l'Etat de Palestine sont toujours confrontés à une guerre de génocide qui dure depuis sept mois, au cours de laquelle l'occupation brutale commet les crimes les plus horribles en bombardant sauvagement les quartiers et les villes habitées par des civils sans défense dans la bande de Gaza, ainsi qu'en ciblant et en détruisant délibérément les hôpitaux et les infrastructures, ce qui a entraîné la mort de milliers de martyrs innocents, pour la plupart des enfants et des femmes, dans le plus grand crime contre l'humanité du monde moderne.
En outre, il a souligné que malgré la publication pour la première fois d'une résolution internationale contraignante du Conseil de sécurité sur le cessez-le-feu à Gaza pendant le mois de Ramadan, cette entité qui ne connaît aucun moyen de moralité et d'humanité n'a pas respecté la résolution de l'ONU et n'a pas respecté le caractère sacré du mois le plus sacré pour plus d'un milliard de musulmans dans le monde. Son crime a été de continuer à commettre des massacres brutaux contre des civils pendant les jours de l'Aïd Al-Fitr.
Il a ajouté : ‘Nous avons tous suivi la tension et l'instabilité que la région a connues au cours des derniers mois, en même temps que l'agression de l'occupation, ce qui confirme une fois de plus une vérité indéniable: la réalisation de la sécurité et de la stabilité dans la région et dans le monde commence et se termine par une solution juste et globale de la question palestinienne avec la création d'un État palestinien indépendant dont la capitale est Jérusalem’.
Pour sa part, Al-Azarir a souligné que la Palestine est la question centrale de la nation arabe, avertissant contre l’étape d’envahir la ville de Rafah par les troupes militaires israéliennes, ce qui causera une catastrophe humanitaire et un massacre sanglant.
Le députée Al-Za’arir a souligné la nécessité de poursuivre les efforts pour que l'État de Palestine obtienne sa pleine adhésion à l'ONU et l'importance de la reconnaissance de l'État de Palestine par les États qui ne l'ont pas encore reconnu, en saluant la position des États du Conseil de sécurité de l'ONU qui se sont prononcés en faveur des valeurs de la justice et du droit en votant en faveur de la pleine adhésion de l'État de Palestine au Conseil de sécurité de l'ONU, ce qui a empêché le veto américain inéquitable et condamné.
De leur côté, les membres de la communauté ont appelé à plus d'activisme parlementaire arabe, islamique et international pour mobiliser le soutien international et mondial au soutien des frères en Palestine, et à l'arrêt immédiat de l'agression de l'entité d'occupation israélienne contre la bande de Gaza, la guerre de génocide et les crimes de guerre contre l'humanité.
Ils ont mis en garde contre les conséquences désastreuses de la situation humanitaire, de la famine et de l'effondrement du système de santé dans la bande de Gaza et ont réaffirmé leur rejet de toute tentative de déplacement forcé du peuple palestinien, qui est illégal en vertu du droit international.
N.S
