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Accueil Politique 28/April/2024 10:48 AM

Netanyahu s'inquiète d'un mandat d'arrêt émis contre lui par la plus haute juridiction de l'ONU

Netanyahu s'inquiète d'un mandat d'arrêt émis contre lui par la plus haute juridiction de l'ONU

Tel Aviv, le 28 avril 2024, WAFA- Les médias israéliens ont révélé que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est « préoccupé et nerveux » quant à la possibilité qu'un mandat d'arrêt soit émis contre lui par la Cour pénale internationale de La Haye.

Il a été rapporté que la Cour pénale internationale de La Haye émettra des mandats d'arrêt contre Netanyahu, son ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef d'état-major Herzi Halevy, selon é le journal « Israël Hayom »

Le journal estime que les répercussions des mandats d’arrêt qui pourraient être émis en mai prochain « seront dévastatrices une fois que tout Israël sera considéré comme un criminel de guerre ».

Le journal israélien « Maariv » a indiqué qu'au cours des derniers jours, Netanyahu a eu de nombreux contacts avec des dirigeants et des responsables internationaux pour tenter de faire pression pour empêcher la délivrance d'un mandat d'arrêt contre lui.

Vendredi, Netanyahu a minimisé l’utilité de tout mandat d’arrêt que la Cour pénale internationale pourrait émettre contre lui ou contre l’un de ses responsables gouvernementaux.

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a qualifié les prochains mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale de La Haye d’« hypocrisie absolue », selon la Douzième chaîne israélienne.

Le 19 avril, la Douzième chaîne israélienne a déclaré que la Cour pénale internationale envisageait de lancer prochainement des mandats d'arrêt internationaux contre Netanyahu et d'autres hauts responsables israéliens pour avoir commis de « crimes de guerre » contre les Palestiniens à Gaza.

Israël poursuit son offensive contre la bande de Gaza par voie terrestre, maritime et aérienne depuis le 7 octobre dernier, qui a entraîné la mort de 34 388 palestiniens, dont une majorité d'enfants et de femmes, et la blessure de 77 437 autres, tandis que des milliers des victimes restent sous les décombres et sur les routes, car les forces d’occupation empêchent l'arrivée des ambulanciers et de la protection civile.

La Cour pénale internationale mène déjà une enquête en cours sur la situation dans l'État de Palestine concernant les crimes de guerre commis par l'occupation israélienne depuis le 13 juin 2014.

L'État de Palestine fait partie au Statut de Rome de la Cour pénale internationale depuis le 1er avril 2015, il est donc compétent pour enquêter sur les crimes relevant de sa juridiction qui ont eu lieu sur le territoire de l'État palestinien.

L'État de Palestine a soumis plusieurs demandes à la CPI pour enquêter sur les crimes de guerre israéliens lors de l'agression contre la bande de Gaza, le terrorisme des colons en Cisjordanie, les violations contre les prisonniers et d'autres crimes commis par l'occupation israélienne en territoire palestinien occupé.

En novembre 2023, l’Afrique du Sud, le Bangladesh, la Bolivie, les Comores et Djibouti ont déposé des demandes auprès de la Cour pénale internationale pour enquêter sur les crimes de guerre commis par Israël, puissance occupante, dans la bande de Gaza et en Cisjordanie.

En janvier dernier, le Mexique et le Chili se sont joints aux appels pour exiger une enquête de la Cour pénale internationale sur « d’éventuels crimes de guerre » commis lors de l’agression israélienne en cours contre la bande de Gaza.

En mars dernier, une coalition internationale a soumis au Bureau du Procureur de la Cour pénale internationale un dossier juridique conjoint et complet sur les dirigeants politiques et militaires israéliens ayant commis le crime de génocide dans la bande de Gaza.

H.A

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