Amman, le 2 mai 2024, WAFA- Le secrétaire général de la Commission royale pour les affaires de Jérusalem, Abdullah Kanaan, a déclaré : « Nous assistons à des scènes horribles de meurtres, de blessures et d'arrestations de journalistes palestiniens, en particulier à la lumière de l'agression de l’armée israelienne et ses attaques brutales contre la bande de Gaza et d’autres villes et villages palestiniens occupés. »

Kanaan a ajouté dans un communiqué jeudi, à l'occasion de la Journée mondiale de la presse, qui tombe demain vendredi, que les violations israéliennes contre les journalistes en Palestine, y compris à Jérusalem occupée, varient entre le meurtre, l'arrestation, la fermeture des bureaux des médias, la falsification de leur contenu et empêcher les cadres journalistiques de couvrir, en plus de créer un climat répressif des libertés, qui rend le travail des médias plus difficile et rend l'environnement risqué sous les bombes et les balles.

Il a souligné que le rapport annuel publié par le Syndicat des journalistes palestiniens pour l'année dernière, a montré la mort de 102 journalistes, dont 13 femmes journalistes, rappelant la journaliste Shirin Abu Aqla, et que 80 institutions de presse et 9 imprimeries ont été fermées et leur matériel confisqué.

Kanaan a expliqué que les médias de désinformation israéliens fournissent tous les moyens d'action destinés à servir le récit israélien, à la fois ses côtés mythologiques talmudiques et politiques d'extrême droite, car les informations sont diffusées aux médias occidentaux à partir des médias militaires israéliens, qui se concentrent sur des prémisses spécifiques, c'est-à-dire que quiconque résiste et lutte contre l'occupation est un terroriste et un saboteur.

Il a souligné que les médias israéliens, et ceux qui les soutiennent parmi les médias sionistes mondiaux, exploitent la politique internationale unilatérale, ainsi que la politique de deux poids, deux mesures et de parti pris évident envers Israël, pour convaincre l'opinion publique mondiale de la fausse démocratie, des droits de l'homme et des droits de l'homme d'Israël et d'autres slogans trompeurs.

 Le monde, dit-il, est désormais pleinement conscient de l'étendue de leur mensonge et de leur erreur face à la réalité tragique des Palestiniens, sous le feu et l'enfer du colonialisme israélien haineux.

La Commission royale pour les affaires de Jérusalem a continué, à l'occasion de la Journée mondiale de la presse libre, à saluer avec respect et fierté tous les journalistes libres qui travaillent pour transmettre la voix des innocents et des opprimés en Palestine au monde et à ses organisations humanitaires.

Et de poursuivre que ce qu'il faut aujourd'hui à cette occasion, est de raviver les nobles valeurs du journalisme qui défendent la liberté, le pluralisme et la tolérance, loin de la politique d'occupation basée sur le meurtre, le déplacement, l'oppression, le génocide et l'effacement de l'identité palestinienne de l'existence. .

Kanaan a souligné que les institutions internationales juridiques et de défense des droits de l'homme doivent mettre en œuvre les conventions, traités et résolutions internationaux qui protègent la presse et garantissent son libre travail, et que les médias arabes et islamiques doivent intensifier leur travail et leur activité médiatique et bénéficier des médias numériques et de l'intelligence artificielle dans leurs activités, afin de créer un contenu médiatique qui expose les crimes d'Israël au monde, et peut confronter son récit faux et s'adresser au monde dans toutes les langues, y compris l'hébreu, pour fournir des informations à l'opinion publique sur la brutalité de l'armée d'occupation et de son gouvernement à Gaza et toutes la Palestine.

F.N