Paris, le 28 mai 2024, WAFA - Mounir Anastas, ambassadeur de l'État de Palestine auprès de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), a condamné la persistance de l'occupation israélienne à voler des milliers d'objets rares dans les musées de la bande de Gaza, et détruire des sites du patrimoine tout en poursuivant son agression et ses crimes dans l’enclave.

Anastas a dit dans une déclaration prononcée à l'issue des travaux du Sous-comité de la Réunion des États parties à la Convention de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l'importation, l'exportation et le transfert de propriété des biens culturels par des moyens illégaux, que l'État occupant a détruit des centaines de bâtiments culturels et de sites archéologiques à Gaza et volé des milliers d'objets d'art de ses musées, tels que le musée de Deir al-Balah, le musée Khodari, le palais du Pacha, le musée Shahwan et bien d'autres, ainsi que le vol des magasins d'antiquités du Centre français d'étude de la Bible et des Antiquités de Jérusalem, qui a travaillé pendant des années dans la bande de Gaza.

Anastas a souligné que le vol d'antiquités, est un crime de guerre selon le droit international, car les accords internationaux interdisent la saisie d'antiquités pendant les conflits, et le trafic illicite de biens culturels, y compris d'antiquités.  C’est un crime en vertu de la Convention de l'UNESCO de 1970 sur les mesures à prendre pour empêcher l'importation, l'exportation et le transfert de propriété, l’utilisation illégale des biens culturels, ce qui confirme la protection du patrimoine culturel et la responsabilité pénale internationale des contrevenants à ces règles et accords.

Anastas a appelé la communauté internationale et l'UNESCO à ne ménager aucun effort pour suivre le sort des biens culturels palestiniens volés par l'armée d'occupation israélienne, soulignant que la protection du patrimoine culturel est un devoir humain collectif que la Palestine n'hésitera pas à préserver malgré l'occupation par conviction en son identité historique et culturelle.

Il est à noter que la déclaration prononcée par l'ambassadeur Anastas a reçu le soutien de nombreux pays présents.

F.N