Ramallah, le 9 juin 2024, WAFA- Les prisonniers palestiniens blessés et malades sont laissés en proie à une mort lente en raison des mesures répressives imposées à leur encontre par les geôliers de la prison de Ramle, comme a révélé aujourd’hui la Commission des Affaires des prisonniers et des ex-prisonniers dans un communiqué de presse.

Depuis le début du 7 octobre dernier, l'administration pénitentiaire de Ramla a imposé une série de sanctions supplémentaires contre les détenus malades :

« L’arrêt de la physiothérapie pour un grand nombre de patients, ainsi que l'alimentation spéciale pour les patients souffrant de l'estomac et du système digestif, en plus de tergiverser constamment des examens médicaux et du traitement des cas difficiles et critiques, et de se contenter d'analgésiques, en plus de bander les yeux des patients et de les attacher lorsqu'ils sortent pour rencontrer l'avocat et à leur retour. »

Dans ce contexte, la commission a souligné que le détenu Mustafa Naanish, 21 ans, du camp de Tulkarem, souffre de plaies au dos et à la jambe et se déplace en fauteuil roulant en raison d'une explosion survenue lors de son séjour dans un hôpital de Tulkarem. Il a subi des blessures à l'abdomen et au dos et a subi une intervention chirurgicale pour lui retirer une partie de ses intestins. Il reçoit des antibiotiques, des analgésiques et des anticoagulants.

Concernant le détenu Saleh Hassouneh, 28 ans, du camp de Jalazoun à Ramallah, il attend la fin des soins à sa jambe, alors que les forces spéciales sont entrées par effraction dans sa maison le 28 février 2024, ont ouvert le feu sur lui lors de son arrestation et l'a frappé avec violence, ce qui lui a valu des blessures par balles réelles dans les deux jambes et une fragmentation de la jambe droite.

Il a été transféré à l'hôpital Shaare Tsedeq, où il est resté 52 jours, a subi 6 interventions chirurgicales et du platine a été installé dans sa jambe.

Il convient de mentionner qu'il a été interrogé pendant son séjour à l'hôpital et condamné à la détention administrative.

H.A