Ramallah, le 12 juillet 2024, WAFA - Le professeur de sociologie politique, le professeur David Miller, a déclaré que les intellectuels, notamment dans la région occidentale, sont à la tête d'un mouvement fort pour l'humanité et la libération de la Palestine, soulignant l'importance d'œuvrer au développement de ce mouvement et aller de l’avant pour affronter les tendances sionistes et organiser les activités de ce mouvement pour qu’il devienne plus répandu et plus influent.
Miller a ajouté dans une interview accordée à l'émission « Avec le rédacteur en chef » présentée par Muhammad Barghouti sur la télévision palestinienne, que le groupe universitaire en faveur des droits des Palestiniens est confronté à de nombreux défis en raison de la propagande sioniste, notamment en essayant d'empêcher toute critique du sionisme ou de la stratégie sur laquelle il est basé, alors qu'ils tentent d'assiéger la liberté et d'empêcher la parole lorsqu'il s'agit de critiquer le sionisme.
Miller a évoquee la campagne de trois ans contre lui en raison de ses conférences sur la critique du sionisme et la manière de promouvoir la peur de l'islam (islamophobie) dans le monde occidental, et la décision de l'université de le licencier de son poste au motif qu'il œuvrait contre le sémitisme sous la pression du lobby sioniste.
Miller a mis en garde contre les tentatives du lobby sioniste visant à faire pression pour que soient expulsés les universitaires qui s'opposent à Israël et soutiennent la cause palestinienne, et a déclaré : « Ils pourraient réussir dans certaines tentatives, dont l'une était de me licencier de mon travail, mais le lobby sioniste se sent maintenant échoue à la lumière du lancement de marches et de manifestations dans les universités en faveur des droits des Palestiniens.
Il a ajouté : « L’augmentation du soutien à la cause palestinienne dans le monde s’accroît dans les universités et les sociétés occidentales en raison du rôle académique basé sur l’éducation des étudiants et la révélation de la vérité sur les objectifs du sionisme », exprimant son espoir que cela devienne plus important et efficace dans toutes les régions du monde et que ce rôle s’étendra à toutes les universités.
Miller a affirmé que le boycott de l'occupation israélienne se développe à tous les niveaux, à commencer par l'arrêt du soutien militaire et des armes, mettant l’accent sur la nécessité de poursuivre le boycott d'Israël et son siège avec cette politique. Il y a des voix en Grande-Bretagne appelant à la nécessité de tenir tête aux lobbies qui soutiennent Israël.
Et de poursuivre qu'Israël cherche à expulser les Palestiniens de leur terre, car il utilise toutes sortes d'armes contre eux, mais cette politique est vouée à l'échec et la fin de l'occupation ne sera qu'une défaite de disperser les mouvements partout dans le monde et les institutions populaires à rejeter ce qu’Israël et le mouvement sioniste font contre les Palestiniens.
Il a déclaré : « L'opinion publique internationale contribue à limiter le soutien à l'occupation israélienne, mais le problème réside dans le fait que les gouvernements n'écoutent pas l'opinion publique, en particulier aux États-Unis d'Amérique, qui continuent de soutenir Israël, et c'est ce qui fait que la guerre continue contre le peuple palestinien. »
Dans un contexte connexe, Miller a souligné que le lobby sioniste soutient Israël dans la judaïsation complète de Jérusalem à travers les colonies qui se multiplient dans les territoires palestiniens, soulignant la nécessité de confronter cette invasion de colonies par toutes les formes de résistance sociétale.
Concernant le ciblage par le gouvernement d'occupation des institutions internationales opérant dans l'État de Palestine, notamment l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Miller a déclaré : « L'attaque claire contre l'UNRWA et d'autres institutions des Nations Unies vise à mettre fin à toutes les formes de soutien à la cause palestinienne.
Il a ajouté : "Ce qu'Israël fait contre les Palestiniens et les institutions internationales est un acte de terrorisme, et la communauté internationale doit prendre une position sérieuse contre ces pratiques, notamment contre le génocide auquel le peuple palestinien est exposé."
Et de poursuivre: « Nous avons besoin d'une position internationale pour empêcher Israël de cibler et de protéger les institutions internationales, et pour faire pression sur les États-Unis d'Amérique pour qu'ils n'utilisent pas leur veto au Conseil de sécurité de l'ONU et pour punir Israël pour les menaces qu'il dirige contre la communauté internationale institutions et leurs cadres. »
Miller a souligné que quiconque cherche la victoire de l’humanité doit soutenir la création d’un État palestinien et a déclaré : « Jérusalem est la capitale de l’État de Palestine et de toute l’humanité ».
F.N
