Capitales arabes, le 14 juillet 2024, WAFA- Plusieurs pays arabes ont condamné l’agression continue d'Israël contre les Palestiniens sans défense et exhorte la communauté internationale à prendre des mesures immédiates pour mettre fin à la catastrophe humanitaire.
Le Koweït a dénoncé, dans les termes les plus fermes, les massacres commis par les forces d'occupation israéliennes contre le peuple palestinien, ainsi que les attaques délibérées contre les équipes de secours, la dernière étant des frappes aériennes contre un camp de réfugiés à Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza.
Dans un communiqué de presse, le ministère koweïtien des Affaires étrangères a souligné que l'État du Koweït considère que les agressions criminelles manifestes des forces d'occupation israéliennes montrent sans aucun doute que ces forces commettent des crimes de guerre au mépris des efforts internationaux visant à parvenir à un cessez-le-feu et à un accord qui pourrait mettre fin à neuf mois d'agression.
Le ministère a fait écho aux appels antérieurs du Koweït au Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) pour qu'il fournisse une protection au peuple palestinien et exige que les forces d'occupation se conforment aux résolutions internationales pertinentes.
De son côté, le Royaume de Bahreïn a condamné et dénoncé le bombardement israélien sur le quartier d'Al Mawasi, dans la ville de Khan Younis, dans la bande de Gaza, qui a entraîné la mort et des blessures d'un certain nombre de civils déplacés, dont la plupart étaient des enfants et des femmes.
Dans un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères, le ministère a réitéré l'appel du Royaume de Bahreïn à respecter les règles du droit international et du droit international humanitaire concernant la protection des civils et des biens de caractère civil, un cessez-le-feu immédiat et global dans la bande de Gaza, et permettre la fourniture sans entrave d’une aide humanitaire à grande échelle directement aux civils palestiniens, conformément aux résolutions internationales pertinentes, dont la dernière en date est la résolution n° 2735 du Conseil de sécurité de l’ONU.
Pour sa part, le Liban a exprimé dimanche dans un communiqué publié par son ministère des Affaires étrangères sa « ferme condamnation de l'agression systématique continue d'Israël contre des civils palestiniens sans défense et de son ciblage délibéré des abris pour les Palestiniens déplacés, dont le plus récent étant le massacre commis dans le camp de personnes déplacées d'Al-Mawasi - Khan Younis, qui a entraîné le martyre d'environ 90 femmes, personnes âgées et enfants sans défense, en plus de dizaines de blessés.
Le ministère a dénoncé « la violation continue par Israël des règles du droit international humanitaire et la commission de crimes de génocide, au mépris clair des efforts de cessez-le-feu », et a renouvelé son appel à la communauté internationale pour qu'elle « prenne des mesures immédiates et efficaces pour mettre fin à cette catastrophe humanitaire sans précédent dans la bande de Gaza et pour fournir la protection internationale nécessaire au peuple palestinien ».
Hier, les troupes d'occupation israéliennes ont commis un horrible massacre à Al-Mawasi de Khan Younis, entraînant l’assassinat de 90 citoyens, principalement des enfants et des femmes, et 300 autres blessés.
Le bilan du massacre commis par les forces d’occupation israéliennes dans le camp d’Al-Shati’, à l'ouest de la ville de Gaza, s'est élevé à 20 martyrs et des dizaines de blessés, après qu'une salle de prière près de la mosquée blanche du camp ait été prise pour cible.
Israël, faisant fi d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat, a été condamné par la communauté internationale dans le cadre de son offensive terrestre, maritime et aérienne brutale continue sur Gaza depuis le 7 octobre 2023. Plus de 38 300 Palestiniens ont été tués depuis, pour la plupart des femmes et des enfants, et près de 88 300 blessés.
H.A