Amman, le 27 août 2024, WAFA- Le ministère jordanien des Affaires étrangères a condamné mardi, le versement par le gouvernement d'occupation israélien de sommes d'argent pour soutenir les incursions des colons dans la mosquée bénie d'Al-Aqsa, comme une violation flagrante et inacceptable du droit international et une violation de la situation historique existante.
Sufyan Al-Qudah, porte-parole officiel du ministère, a affirmé la condamnation et le rejet absolu du Royaume de cette escalade du gouvernement israélien extrémiste en allouant des fonds pour soutenir les incursions, ce qui reflète la politique israélienne systématique de changement de la situation historique et juridique à Jérusalem et ses caractères sacrés et son imposante division temporelle et spatiale.
Les juges ont également confirmé que ce soutien déclaré, représente une politique officielle israélienne qui continue de judaïser la mosquée bénie d’Al-Aqsa et menace de faire exploser la situation en Cisjordanie et de la plonger dans une spirale de chaos et de violence.
Et de réaffirmer que la mosquée Al-Aqsa, avec toute sa superficie (144 hectares), est un pur lieu de culte pour les musulmans, et que l'administration des dotations de Jérusalem et des affaires de la mosquée bénie Al-Aqsa, affiliées au gouvernement jordanien, est l'organisme juridique ayant compétence exclusive pour gérer toutes les affaires de la mosquée et en réglementer l'entrée.
Les juges ont appelé Israël, en sa qualité de puissance occupante, à cesser toutes les pratiques et violations contre la mosquée bénie d'Al-Aqsa et à respecter son caractère sacré ainsi que le statut historique et juridique existant à Jérusalem et ses lieux sacrés, mettant en garde contre la poursuite de ces violations.
Le ministère a souligné que la Jordanie poursuivrait ses mesures nécessaires pour mettre fin aux attaques contre les lieux saints et préparerait des dossiers juridiques pour intenter des poursuites devant les tribunaux internationaux contre les attaques contre les lieux saints, qui constituent une violation flagrante du droit international.
F.N