Ramallah, le 8 juin 2025, WAFA- Le Conseil national palestinien a lancé un appel à la communauté internationale pour que sa position se traduise par des actions conduisant à l'arrêt de l'agression de l'occupation israélienne, de la guerre de génocide et du blocus de la bande de Gaza.
Le Conseil national a déclaré dans un communiqué publié dimanche que la bande de Gaza est en train de devenir un cimetière collectif et une catastrophe indigne de la vie humaine, car notre peuple vit dans des conditions catastrophiques complexes caractérisées par des meurtres systématiques et des cibles directes de civils, où le nombre de martyrs a atteint des dizaines de milliers, principalement des femmes et des enfants.
Il a souligné l'agression de l'occupation provoque une dévastation généralisée de l'infrastructure civile, y compris les hôpitaux, les écoles et les abris en violation flagrante du principe du droit de vivre et de la vie, car le secteur de la santé a été entièrement effondré, et l’agression a également provoqué le martyre de plus de 5 200 familles palestiniennes du registre civil en raison de la bombardement sanglant des maisons au-dessus de leur tête, et la famine a été utilisée comme une arme, qui est un crime de guerre selon les principes du droit international humanitaire et de la Convention de Genève.
Le Conseil national a exprimé sa gratitude pour les positions positives et avancées de l'Union européenne et des pays, organisations et peuples libres qui ont condamné l'agression et appelé à son arrêt, et ont soutenu les efforts de responsabilisation internationale.
De plus, il a souligné que ces positions, pour leur importance, ne répondaient pas au niveau requis d'action juridique et politique contraignante et ne suffisaient pas à arrêter les crimes ou à protéger les civils, appelant à traduire ces positions en mesures pratiques et en résolutions juridiquement contraignantes pour tous les États membres des Nations Unies et en particulier pour les pays signataires des conventions de Genève.
Le Conseil national a tenu l'administration américaine directement responsable de la poursuite des crimes de l'occupation contre notre peuple, en utilisant à plusieurs reprises le droit de veto pour bloquer plus d'une dizaine de projets de résolution de l'ONU demandant un cessez-le-feu et la protection des civils, en fournissant un soutien militaire inconditionnel au gouvernement d'occupation, en violation flagrante du droit international humanitaire, en s'immisçant ouvertement dans les affaires de la Cour pénale internationale, y compris en imposant des sanctions à ses juges et à son personnel dans le but de paralyser les procédures d'accusation, en exerçant une pression politique sur les pays européens et les pays alliés pour empêcher la prise de mesures punitives contre l'occupation, en contravention de la volonté du peuple américain et des demandes internationales, en soutenant l'élargissement des sanctions pour les crimes de guerre, et en sanctionnant les universités pour les crimes de guerre, en raison de leurs positions agressives.
N.S