Amman, le 12 septembre 2024, WAFA- Le ministère de la Jordanie des Affaires étrangères et des Expatriés a condamné fortement le bombardement par Israël d’une école gérée par l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) dans le camp de réfugiés de Nuseirat, qui a causé la mort de dizaines de personnes, dont 6 membres du personnel de l’UNRWA, et blessé plusieurs Palestiniens. Cet incident est considéré comme une violation flagrante du droit international.

Sufian Qudah, porte-parole du ministère, a affirmé que les violations continues du droit international et du droit humanitaire par Israël sont le résultat de l’absence d’une position internationale décisive et efficace pour mettre fin à l’agression en cours contre la bande de Gaza, qui produit des niveaux sans précédent de meurtres, de destruction et de catastrophe humanitaire.

Qudah a souligné le rejet et la condamnation par la Jordanie de cet acte, qui contredit les valeurs humanitaires et morales et le droit international, en particulier la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre de 1949.

En outre, il a souligné la nécessité d'assurer la protection des civils et des installations vitales fournissant des services essentiels au peuple palestinien, des installations humanitaires et des abris, car le droit international exige leur protection.

Qudah a également souligné qu'Israël, en tant que puissance occupante, porte l'entière responsabilité juridique et morale de la catastrophe humanitaire à Gaza. Il a souligné que le ciblage des travailleurs humanitaires de l'ONU, y compris de l'UNRWA, par Israël est un nouveau crime de guerre ajouté à la liste des crimes de guerre commis par Israël à Gaza, qui ont coûté la vie à des milliers d'innocents.

Il a renouvelé son appel à la communauté internationale, en particulier au Conseil de sécurité, pour qu'elle prenne des mesures immédiates et décisives pour mettre fin à ces crimes contre le peuple palestinien, pour lui fournir la protection nécessaire et pour respecter son droit légitime à établir un État souverain indépendant sur les lignes du 4 juin 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale.

Pour sa part, l'État du Qatar a fermement condamné les bombardements répétés par l'occupation israélienne d'une école gérée par l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) qui abritait des personnes déplacées dans le camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de Gaza, qui ont fait des martyrs et des blessés, dont des enfants, des femmes et du personnel de l'ONU.

Dans un communiqué publié jeudi, le ministère des Affaires étrangères a souligné que ce massacre horrible est la dernière preuve de l'approche criminelle de l'occupation et de son mépris des principes du droit international humanitaire.

Le ministère a réitéré l'appel de l'État du Qatar à une enquête internationale urgente, y compris l'envoi d'enquêteurs indépendants de l'ONU pour enquêter sur les attaques en cours des forces d'occupation contre les écoles et les abris pour les personnes déplacées.

Il a affirmé que la protection des vies innocentes, la résolution de la situation humanitaire catastrophique et la préservation de ce qui reste de l'infrastructure de Gaza nécessitent des efforts régionaux et internationaux intensifiés pour mettre immédiatement fin à l'agression israélienne contre la bande de Gaza.

Le ministère a réitéré la position ferme de l'État du Qatar sur la justice de la cause palestinienne et les droits légitimes du peuple palestinien frère, y compris l'établissement de son État indépendant sur les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale.

Dans le même contexte, après sa condamnation du bombardement israélien de l'école de l'UNRWA dans le camp de Nuseirat à Gaza, le ministère saoudien des Affaires étrangères a appelé aujourd’hui à un cessez-le-feu immédiat, à assurer la protection des civils sans défense et à mettr fin à la catastrophe humanitaire sans précédent à laquelle est confrontée la bande de Gaza en raison des violations des lois et normes internationales par l’occupation israélienne.

 Il a renouvelé son rejet total du ciblage des installations et des organisations humanitaires et de leurs travailleurs, soulignant la responsabilité qui incombe à la communauté internationale d'activer les mécanismes internationaux de responsabilisation et de mettre fin à ces violations continues du droit international et du droit international humanitaire.

H.A