New York, le 13 septembre 2024, WAFA- Le Conseil de sécurité de l'ONU discute, à la demande de l'Algérie, des récentes frappes aériennes israéliennes contre l'école al-Ajouni dans la bande de Gaza, où des personnes déplacées cherchent refuge. Ces frappes ont entraîné la mort de 18 civils, dont la majorité étaient des femmes et des enfants, et plusieurs blessés, dont six membres du personnel de l'UNRWA.
S'adressant au Conseil de sécurité, l'Algérie a fermement condamné ces attaques, exprimant sa profonde préoccupation face au ciblage tragique des écoles par les forces d'occupation israéliennes, entraînant des pertes civiles dévastatrices. L'Algérie a noté que cette attaque est la cinquième contre la même école.
Lors de la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, l'Algérie a souligné que les infrastructures et les travailleurs humanitaires bénéficient d'une protection spéciale en vertu du droit international humanitaire et que les prendre pour cible constitue un crime de guerre au regard du droit international. Elle a noté que l'armée d'occupation cible délibérément les travailleurs humanitaires, notamment le personnel de l'UNRWA, qui a déjà perdu plus de 220 membres du personnel.
L’Algérie a également souligné l’impératif de mettre fin à l’impunité persistante et a appelé le Conseil de sécurité à prendre des mesures en réponse à cette tragédie.
Les membres du Conseil de sécurité, dont le Royaume-Uni, la Chine, la Russie, la France, la Guyane, la République de Corée, la Suisse, la Sierra Leone, Malte et la Slovénie, ont souligné que la gravité de la situation exige une action urgente du Conseil.
Entre-temps, le représentant des États-Unis s’est opposé à l’adoption d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, tout en reconnaissant la gravité de l’attaque de l’école, et a noté que les États-Unis avaient demandé une explication à Israël concernant les circonstances de l’attaque.
La Slovénie, présidente du Conseil de sécurité, a affirmé qu’elle consulterait diverses délégations pour permettre au Conseil de parvenir à une voix unifiée sur cette attaque tragique.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a condamné ces attaques et affirmé que les travailleurs humanitaires, y compris le personnel local, doivent être protégés conformément aux Conventions de Genève.
Le Conseil a réaffirmé l’importance de mettre pleinement en œuvre les résolutions sur la protection des travailleurs humanitaires, notamment la résolution 2730, soulignant la nécessité urgente d’appliquer les résolutions du Conseil de sécurité concernant la situation à Gaza, notamment la résolution 2735.
Depuis le 7 octobre 2023, l’occupation israélienne poursuit sans relâche son agression contre la bande de Gaza par voie terrestre, maritime et aérienne. Cela a jusqu’à présent entraîné la mort de 41 118 civils, principalement des enfants et des femmes, et fait 95 125 blessés. Des milliers de victimes sont toujours coincées sous les décombres et jonchent sur les rues.
H.A