Paris, le 23 octobre 2024, WAFA- Le député LFI (La France Insoumise), Thomas Portes, a interpellé hier, mardi le gouvernement, face à la situation à Gaza, affirmant que « ce n’est pas une guerre » mais « un génocide ».
Au cours de la séance hebdomadaire de questions au gouvernement, l’élu de Seine-Saint-Denis a exhorté l’Exécutif à « poser des actes concrets pour mettre le gouvernement israélien et son armée hors d’état de nuire ».
« Quelle action concrète allez-vous prendre pour faire cesser le génocide en cours à Gaza ? » a-t-il lancé sous les applaudissements de ses collègues.
Et le député d’énumérer : « Bombardements aveugles, tirs de snipers sur les civils, blocus alimentaire : les semeurs de mort continuent leur besogne (...). Nous sommes témoins de la mise à mort d’un peuple ».
Il estime de ce fait que « la légitimation d’un tel degré de barbarie devrait inquiéter le monde » et la France, « plutôt que de s’attaquer à la rapporteuse spéciale de l’ONU, Francesca Albanese », elle devrait « poser des actes concrets ».
« Jusqu’où la France s’enfoncera-t-elle dans la complicité face au premier génocide filmé en direct à la télévision ? » a-t-il enfin lancé en direction des ministres qui l’écoutaient attentivement.
Le chef de la diplomatie, Jean-Noël Barrot lui a répondu en assurant que « la France se situe dans le camp du droit international et de la justice ».
« Partout et toujours, nous condamnons les violations du droit international » a-t-il poursuivi.
Pour rappel, depuis le 7 octobre 2023, plus de 42 000 Palestiniens ont été tués tandis que près de 100 000 personnes ont été blessées lors des attaques israéliennes contre la bande de Gaza.
Alors qu'il y aurait encore des milliers de morts sous les décombres, les infrastructures civiles sont également détruites en ciblant les hôpitaux et les établissements d'enseignement où les gens s'abritent.
H.A