New York, le 2 novembre, 2024,WAFA- L'UNESCO a déclaré que la grande majorité des meurtres de journalistes restent impunis dans le monde, dans un rapport à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre l'impunité pour les crimes commis contre les journalistes.
Selon ce rapport, la directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulay, a affirmé qu'un journaliste est tué tous les quatre jours dans le monde au cours des deux dernières années, simplement pour avoir exercé son devoir fondamental de recherche de la vérité. Dans la plupart des cas, personne n'est tenu pour responsable de ces meurtres.
Elle a souligné que 85 % des meurtres de journalistes recensés par l'UNESCO depuis 2006 demeurent non résolus. En 2023, les territoires palestiniens ont été désignés comme les pays les plus dangereux pour la vie des journalistes, avec 24 meurtres signalés.
Dans le même contexte, le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a déclaré dans un message à cette occasion : « Ces dernières années ont connu un taux de mortalité alarmant dans les zones de conflit, notamment à Gaza, qui a enregistré le plus grand nombre de meurtres de journalistes et de travailleurs des médias dans un conflit depuis des décennies».
Guterres a rappelé que la Charte du futur, adoptée en septembre, appelle au respect et à la protection des journalistes, des médias et de leur personnel travaillant dans des situations de conflit armé.
Il a également exhorté les gouvernements à mettre en œuvre ces engagements, en prenant des mesures urgentes, pour protéger les journalistes, enquêter sur les crimes commis contre eux et poursuivre leurs auteurs partout dans le monde.
K.R