Tel Aviv, le 7 novembre 2024, WAFA - Jeudi, la Knesset israélienne a approuvé en deuxième et troisième lectures le projet de loi visant à expulser les familles des « opérateurs » vers Gaza ou vers une autre destination d'expulsion déterminée « selon les circonstances."
Selon le projet de loi, "le ministre israélien de l'Intérieur peut expulser la famille d'un terroriste s'il est prouvé qu'elle avait connaissance préalable de l'exécution de l'opération et qu'elle n'a pas fait tous les efforts nécessaires pour l'en empêcher".
Le projet de loi stipule que « l’expulsion d’Israël et des territoires occupés en 1967 sera d’une durée de sept ans si l’auteur de l’opération était citoyen israélien et de dix ans s’il résidait dans les territoires occupés en 1967 ».
Le projet de loi cible spécifiquement les Palestiniens des territoires de 1948 et les habitants de Jérusalem, et accorde à la police d’occupation les pouvoirs nécessaires pour procéder à l’expulsion, y compris le droit d’entrer dans n’importe quel endroit et d’utiliser la force nécessaire pour expulser toute personne.
Le 29 octobre, la commission de la Knesset israélienne a approuvé les lois expulsant les membres des familles des « auteurs d’opérations » et interdisant l’établissement de missions diplomatiques à Jérusalem, et les a renvoyées à l’Assemblée générale en vue de leur vote en deuxième et troisième lectures.
Cette loi fait partie d’une série de lois controversées récemment approuvées par la Knesset, qui est contrôlée par des partis de droite, et la dernière de ces lois interdit les activités de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) dans les zones qu’Israël prétend être « de sa souveraineté ».
R.N