Gaza, le 21 décembre 2024, WAFA- Action Aid International a déclaré que les habitants de la bande de Gaza ont de grandes difficultés à survivre, beaucoup d'entre eux vivant avec moins d'un pain par jour, en raison d'une grave pénurie de nourriture qui a forcé les boulangeries et les cuisines communautaires (Takaya) à fermer.
Dans un communiqué publié samedi, elle a ajouté que de nombreuses familles comptent sur les cuisines communautaires comme seul espoir d'obtenir un repas par jour, mais que certaines de ces cuisines ont été contraintes de fermer leurs portes, laissant les gens sans accès à l'aide limitée à Gaza en raison des restrictions imposées par les autorités israéliennes d'occupation et de la flambée des prix alimentaires.
Selon l'organisation, il n'y a que quatre boulangeries gérées par le Programme alimentaire mondial (PAM) à Gaza, et la demande est si forte que les gens sont obligés de faire la queue à partir de 3 heures du matin devant les boulangeries et les camions de farine pour essayer d'obtenir leur ration.
Selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) dans le nord de Gaza, le prix d'un sac de farine de 25 kg atteint environ 1000 shekels à Deir Al-Balah.
Il a ajouté : Les approvisionnements alimentaires d'environ 75 000 citoyens ont été complètement coupés depuis plus de 70 jours dans le nord de la bande de Gaza, et les médecins et les patients de l'hôpital de Awda dans le nord de la bande de Gaza ne survivent qu'à un seul repas par jour.
L'organisation a souligné que la faim et la malnutrition dans le nord de Gaza augmentaient rapidement et que le seuil de famine avait déjà été dépassé, mais que l'aide n'atteignait que très peu la région.
Elle a souligné que, alors que l'occupation continue de bombarder toute la bande de Gaza, le simple fait de sortir pour chercher de la nourriture pour les membres de la famille signifie risquer la vie des individus.
"Avec l'utilisation continue de la faim comme arme de guerre à Gaza, il devient de plus en plus difficile pour les gens d'obtenir suffisamment de nourriture pour survivre", a déclaré Reham Jafari, responsable de la communication et du plaidoyer de la fondation. Nos partenaires et les travailleurs humanitaires font de leur mieux pour fournir des colis de nourriture et des repas chauds partout où c'est possible, mais avec des approvisionnements extrêmement limités autorisés à entrer, même les cuisines communautaires ont été forcées de fermer leurs portes.
N.S
