Gaza 30 décembre 2024 Wafa - Hier soir et lundi à l'aube, des centaines de tentes dans des camps de déplacés dans diverses zones de la bande de Gaza ont été inondées en raison de fortes pluies.
Les personnes déplacées, notamment dans les régions de Deir al-Balah et de Mawasi Khan Yunis, au sud de la bande de Gaza, ont passé une nuit difficile dans leurs tentes englouties par l'eau de pluie et soufflées par les vents.
Les conditions humanitaires catastrophiques ont contraint environ 2 millions de personnes déplacées depuis le 7 octobre 2023 à vivre dans des tentes vétustes, dépourvues du minimum requis pour une vie décente et ne protégeant pas du froid de l’hiver ou des fortes vagues de gel, après que les forces d'occupation israéliennes aient détruit leurs maisons.
Hier, des sources médicales ont annoncé la mort d'un nourrisson dans la bande de Gaza à cause du froid et des températures basses. Il s'agit du cinquième enfant à mourir à cause du froid et du manque de chauffage en moins d'une semaine.
La responsable des urgences de l'UNRWA, Louise Waterridge, a déclaré dans des communiqués de presse que plus de deux millions de personnes sont toujours piégées dans des conditions horribles à Gaza et privées de leurs besoins fondamentaux.
La principale chargée de communication de l'UNICEF à Gaza, Rosalia Bolin, a mis en garde contre la situation difficile dans la bande de Gaza avec l'arrivée de l'hiver, soulignant que les enfants ont froid et sont mouillés, alors que beaucoup d'entre eux portent encore des vêtements d'été, ajoutant que les enfants cherchent parmi les décombres des morceaux de plastique à brûler. Les maladies sont répandues dans la bande de Gaza en raison du manque de services de santé et des hôpitaux constamment attaqués.
L'occupation israélienne poursuit son agression contre la bande de Gaza, par voie terrestre, maritime et aérienne, depuis le 7 octobre 2023, qui a entraîné le martyre de 45 514 citoyens, dont une majorité de femmes et d'enfants, et la blessure de 108 189 autres, en un bilan infini, car des milliers de victimes sont toujours sous les décombres et sur les routes, et les ambulances et les secours ne peuvent pas les atteindre.
R.N
