Gaza, le 1er janvier 2025, WAFA- Dans des tentes submergées par la pluie et avec des enfants gelés, les déplacés de la bande de Gaza ont accueilli la nouvelle année avec découragement et tristesse après près de 15 mois de génocide commis par l'occupation et de catastrophes humanitaires qui en ont résulté.
Le soir du Nouvel An, le ciel de Gaza n'a pas été illuminé par les feux d'artifice de la plupart des villes du monde, mais par les explosions provoquées par les bombardements de l'occupation, qui ont été accompagnés de pluie et de froid.
Ces conditions ont aggravé la souffrance des déplacés dont les tentes ont été inondées par les fortes pluies qui ont frappé la région ces derniers jours.
Les pluies ont également endommagé les quelques affaires et vêtements usés que les personnes déplacées ont eu du mal à récupérer après leur arrivée dans leur lieu de déplacement.
Habituellement, les citoyens sont déplacés de leur résidence ou de leur domicile vers d'autres zones sous bombardement sans porter de bagages ou de vêtements, ce qui les oblige à attendre de recevoir de l'aide.
De plus, les personnes déplacées ne peuvent pas acheter ces produits de première nécessité en raison du manque d'argent, après avoir perdu leurs moyens de subsistance depuis le début de l'agression de l'occupation.
Alors qu'ils tentaient de récupérer leurs biens, des personnes déplacées ont raconté à Anadolu que leurs enfants mouraient de froid dans des tentes submergées et de leurs vêtements mouillés et irremplaçables.
Plus tôt mercredi, la Direction de la défense civile a déclaré que les pluies avaient inondé environ 1 542 tentes abritant des déplacés dans la bande de Gaza au cours des deux derniers jours, et que beaucoup d'entre eux avaient des "tremblements de froid".
Le nombre de morts parmi les personnes déplacées dans les tentes est passé à sept, dont six enfants, en raison des vagues de gel, alors que les Nations Unies ont mis en garde contre une augmentation du nombre de morts par la même cause et le manque de logements dans le contexte de la destruction continue des maisons par Israël.
N.S