Jérusalem, le 30 janvier 2025, WAFA- Les autorités d'occupation israéliennes ont libéré, jeudi soir, 13 détenus de la ville occupée de Jérusalem, dans le cadre du troisième lot de l'accord de cessez-le-feu sur la bande de Gaza.

Le gouvernorat de Jérusalem a déclaré que les autorités d'occupation ont libéré les personnes suivantes : Subhi Abu Khalifa, Tariq Duwaik, Reda Obeid, Muhammad Mansour Al-Abbasi, Muhammad Al-Sabah, Rashid Al-Rishq, Musa Al-Ajlouni, Muhammad Rashda, Amir Faroukh, Moab Abu Khudair, Muhammad Faroukh et Mahmoud Abdul Latif. Et Murad Al-Rajbi.

Et d’ajouté : « Malgré leur libération, les autorités d'occupation ont imposé une série de restrictions sévères aux détenus, notamment en les raccompagnant à leur domicile, en empêchant les réunions de famille, en plus de prendre d'assaut leurs maisons et d'arrêter un certain nombre de membres de leur famille.

Des sources locales ont rapporté que le détenu libéré, Reda Obeid, a été transféré à l'hôpital en raison de la détérioration de son état de santé, car il souffre de gale et d'une fatigue intense.

Dans le même contexte, la police israélienne  a pris d'assaut la maison du détenu libéré Rashid al-Rishq dans la vieille ville, a restreint l'accès à la maison et a empêché sa famille de prendre des photos.

Elle a également pris d'assaut la ville de Silwan, au sud de la mosquée Al-Aqsa, coïncidant avec la libération des détenus, où a attaqué les maisons d'Amir Faroukh et de Muhammad al-Abbasi, et a pris d'assaut la ville d'Issawiya.

Les forces israéliennes ont attaqué la maison de Reda Obeid, ont pris d'assaut le camp de Shuafat, ont attaqué les maisons de Moab Abu Khudair et Sobhi Abu Khalifa arrêtèrent un jeune homme du camp et prirent d'assaut la ville d'At-Tur.

Le gouvernorat de Jérusalem a déclaré que l'occupation continue de détenir l'épouse et la sœur du détenu libéré Mahmoud Abdel Latif, et a également arrêté sa nièce parce qu'elle l'a filmé à son arrivée à la maison.

Les services de renseignements de l'occupation avaient convoqué les familles des détenus avant leur libération à leur siège à Al-Maskoubiya, et les avaient menacées de n'organiser aucune réception pour leurs fils.

F.N