Washington, 13 mars 2025 (WAFA) - Des milliers de militants ont participé à des manifestations et des protestations dans plusieurs villes américaines pour protester contre l'arrestation de l'étudiant et militant palestinien de l'Université de Columbia, Mahmoud Khalil, qui a été détenu par des agents de l'immigration dans le cadre de leurs efforts pour l'expulser sous l'accusation de participation à des activités « antisémites », comme ils l'ont décrit, pendant le « génocide » commis par l'État occupant contre notre peuple dans la bande de Gaza.
Notre correspondant a rapporté que des dizaines de manifestants se sont rassemblés devant le centre de détention de l'Immigration and Customs Enforcement des États-Unis à Rural Jena, en Louisiane, pour protester contre les procédures d'arrestation et de détention en vigueur depuis le 8 mars et pour rejeter son transfert vers l'État de New York pour y être jugé.
Des centaines de militants ont manifesté devant le tribunal fédéral de Manhattan, à New York, exigeant la libération immédiate de Khalil. Le tribunal a tenu la première audience dans l'affaire du militant palestinien. À l'issue de l'audience, le juge Jesse Furman a temporairement prolongé l'injonction d'expulsion de Khalil, qu'il avait émise lundi dernier en raison de son militantisme pro-palestinien sur le campus, afin de lui donner plus de temps pour examiner la constitutionnalité de son arrestation.
Des manifestations ont eu lieu dans le centre-ville de Chicago, dans l'Illinois, à l'Université de l'Oregon, à l'Université de Stanford, à l'Université ULCA en Californie et à Burlington, dans le Vermont, exigeant la libération immédiate de Khalil.
Le président américain Donald Trump avait précédemment commenté l'arrestation de Mahmoud Khalil, déclarant : « C'est la première arrestation, et il y en aura d'autres », faisant référence aux efforts de l'administration américaine pour arrêter d'autres étudiants qui ont participé aux manifestations universitaires contre la guerre d'Israël contre le peuple palestinien au cours des deux dernières années.
R.N
