Tulkarem, le 25 mars 2025, WAFA- Les forces d'occupation israéliennes continuent d'attaquer la ville de Tulkarem et son camp pour le 58e jour consécutif, et le camp de Nour Shams pour le 45e jour, au milieu d'une escalade militaire continue, de renforts intensifs et de déplacements forcés de la population.
Selon notre correspondant, les forces d'occupation ont poussé après minuit, des renforts militaires de mécanismes vers la ville de Tulkarem et son camp, et des troupes d'infanterie ont été déployées dans et autour des lignes de camp, et à l'intérieur des maisons qu'elles ont prises, au milieu d'un fort siège qu'elles leur imposent.
Dans une évolution ultérieure, les forces d'occupation, accompagnées de deux tanks militaires de type " Eitan ", ont envahi à l'aube de ce jour la ville d'Atil, au nord de Tulkarem, où elles ont occupé les rues avant de se diriger vers la ville de Tulkarem, en passant par la banlieue de Shweika, jusqu'à la rue Naplouse, adjacente au camp de Nour Shams, puis elles se sont déplacées vers les villes d'Anbata et de Kafr Al-Labad, où elles ont effectué des visites provocatrices dans les rues et les quartiers, et ont entravé la circulation des véhicules, avant de se retirer vers le village de Shofa.
Dans le cadre de l'agression en cours, les forces d'occupation ont forcé les habitants du bâtiment Al-Ghasoun dans le quartier de la circulation du quartier nord, adjacent à la rue Naplouse, à évacuer leurs maisons sous la menace, alors qu'ils continuent de s'emparer d'environ 10 bâtiments résidentiels dans la région, dont des dizaines d'appartements, dont les habitants ont été forcés à évacuer, et les ont transformés en casernes militaires, en plus de transformer le lieu en zone militaire fermée.
Les forces d'occupation ont intensifié leur présence militaire sur la rue Naplouse, dont certaines parties ont été bloquées par des gilets pare-balles, au milieu de mesures limitant la circulation des véhicules, en les arrêtant, les fouillant et en détenant leurs passagers pendant une longue période après vérification de leur identité.
Dans le cadre de la politique de déplacement forcé, les forces d'occupation ont continué à forcer les habitants du camp de Tulkarem à évacuer leurs maisons sous la menace, dans le cadre d'une vague de déplacement croissante des quartiers situés à la périphérie du camp, dans le cadre d'opérations militaires continues qui serrent la gorge des habitants, en particulier des quartiers de Hadayda, de l'aéroport, du camp de Tulkarem, de Qaqun et de Hannan.
N.S