Gaza, le 4 avril 2025, WAFA– L'armée d'occupation israélienne a étendu son offensive terrestre dans le nord de Gaza vendredi matin, avançant dans le quartier de Shujaiyya à l'est de la ville de Gaza, alors que l'assaut génocidaire en cours sur la région se poursuit pour le 18e mois.

Des sources locales ont rapporté que les forces israéliennes ont commencé à pénétrer dans le quartier densément peuplé de Shujaiyya à Gaza, tout en menant de lourdes frappes aériennes et des ceintures de feu ciblant des zones civiles et forçant les résidents à fuir.

Depuis le début de la guerre en octobre 2023, l'armée israélienne force systématiquement les habitants à quitter leurs foyers dans les zones d'incursion. Elle y parvient en émettant des ordres d'évacuation, suivis de bombardements massifs autour des zones ciblées pour forcer les habitants à partir, les plongeant dans des conditions d'incertitude et d'insécurité.

Jeudi, l'armée israélienne a demandé aux habitants de plusieurs quartiers de l'est de la ville de Gaza, notamment Shujaiyya, Al-Turkman et Zeitoun Est, de quitter leurs maisons en prévision de nouvelles attaques. Les habitants ont été sommés d'abandonner leurs propriétés avant d'être touchés.

De plus, les frappes aériennes israéliennes incessantes n'ont laissé aucun espace sûr à la population de Gaza. La dernière attaque, menée jeudi, a entraîné un assaut meurtrier contre l'école Dar Al-Arqam, dans l'est de la ville de Gaza, qui abritait des familles déplacées. Le bombardement a tué 31 personnes et blessé une centaine d'autres, dont des enfants, des femmes et des personnes âgées.

Depuis le début de la semaine, les forces israéliennes ont également intensifié leurs attaques dans le sud de Gaza, notamment dans la ville de Rafah, qui a connu d'importantes incursions militaires.

La situation humanitaire continue de se dégrader, avec la fermeture des postes-frontières de Gaza par les autorités israéliennes depuis le 2 mars 2025, empêchant l'entrée de l'aide humanitaire indispensable. De plus, toutes les boulangeries dépendant du Programme alimentaire mondial (PAM) ont également cessé leurs activités en raison du blocus israélien.

H.A