Jérusalem, le 19 avril 2025, WAFA - Le gouvernorat de Jérusalem a considéré les attaques et les violations commises par les autorités d'occupation israéliennes contre le peuple chrétien palestinien et les pèlerins participant aux célébrations du « Samedi Saint » à Jérusalem occupée, comme une violation flagrante de toutes les conventions internationales et des lois divines.
Dans un communiqué publié samedi soir, le gouvernorat a également condamné l'interdiction faite par les autorités d'occupation à l'ambassadeur du Saint-Siège, l'archevêque Adolfo Tito Ilana, d'entrer dans l'église du Saint-Sépulcre.
Le gouvernorat a considéré cela comme un mépris du droit international et un acte politique et diplomatique d'impudence qui reflète le comportement agressif continu des autorités d'occupation envers tout ce qui est palestinien, qu'il soit chrétien ou musulman.
Le communiqué poursuit : « Ces violations s'inscrivent dans une série systématique de ciblage religieux et de discrimination raciale. Elles ont été précédées de semaines durant lesquelles des dizaines de milliers de fidèles musulmans ont été empêchés de se rendre à Jérusalem et à la mosquée Al-Aqsa pendant le mois sacré du Ramadan, en particulier les vendredis. »
« Ces violations ont coïncidé avec l'autorisation donnée à des groupes d'extrémistes juifs de prendre d'assaut la mosquée Al-Aqsa et d'y accomplir leurs rituels talmudiques, portant ainsi atteinte au caractère sacré du lieu et de ses habitants, et défiant ouvertement les sentiments de plus d'un milliard et demi de musulmans à travers le monde », poursuit le communiqué.
Le Gouvernorat de Jérusalem a affirmé que ces pratiques constituent une violation flagrante des principes les plus fondamentaux du droit international, en particulier de la Quatrième Convention de Genève et des résolutions pertinentes de l'ONU qui garantissent la liberté de culte et interdisent toute atteinte aux lieux saints religieux ou toute modification du statu quo.
Et d’exprimer son étonnement et sa surprise face au silence suspect de la communauté internationale, appelant les organisations de défense des droits de l’homme et les puissances internationales à briser ce silence suspect, à freiner cette agression barbare et à faire face à ces attaques racistes qui n’épargnent personne.
F.N